Dire qu’il ya des DJ (on prononce Di Djèye merci) payés des fortunes pour mixer dans des salles bondées de milliers de danseurs frénétiques dans les coins où la fête tient lieu de vie collective, et que c’était tellement simple de faire tchounk tchounk avec les disques et les platines !
Trois chatons, invités par leur maître qui a du matos, on peut donc imaginer qu’il soit un peu DJ (pas di dji, di djèye !) s’éclatent comme des bêtes sur ces drôles de trucs qui tournent et même que des fois c’est vachement amusant de se laisser tourner sur le disque. D’autre fois c’est plus drôle d’y mettre la patte parce que le son se modifie, c’est drôle, un machin tout rond et tout noir qui tourne tout seul et qui n’a donc rigoureusement aucun intérêt sauf que t’arrives à faire du bruit rigolo avec.
Bon, bien entendu les disques sont rayés, mais vu le traitement que leur infligent les DJ (Didjèye !) ils sont déjà dans un état lamentable alors bienvenue les griffes des chatons.
Quant au résultat, il vaut largement ce que j’ai entendu en boîte, les deux ou trois fois où je me suis fait pincer dans ce genre de piège imbécile, et des chatons ça aurait des caprices nettement moins chers que ceux des stars qui font vibrer Ibiza et la Floride.
Le plus drôle c’est que peut-être, à un moment ils ont vu des humains se trémousser sur la musique qu’ils faisaient. Et là en plus, ils se sont dit que les humains étaient vraiment très cons et sans intérêt.
C’est vrai ça, à force de se demander comment pensent les chats, on en arrive à cette question fondamentale : que pensent ils de nous ? Probablement qu’ils s’en foutent, nous n’avons d’intérêt- pour eux qu’au moment de la bouffe...
Bon, les chatons, on vous laisse à vos créations, si ça marche, vous ne toucherez pas une croquette de droits d’auteur mais vous vous serez bien marrés !