On dirait presque un titre de Jean de La Fontaine ! Comme lui, je ne respecte guère l’ordre et encore moins l’ordre établi et encore encore moins les forces dites de l’ordre, plus souvent forces du désordre d’ailleurs. En tous cas, les rares fois où j’ai eu besoin des gendarmes, ils ont été inexistants. Bon. Je n’ai hélas pas le talent de la Fontaine, dommage. Il avait un truc, il se faisait passer pour un peu fou, alors le roi riait de ses facéties anti-pouvoir parfois très osées et que la famille du roi et ses conseillers voulait l’embastiller !
Mais on s’éloigne. Ici point de ça. Une écurie, ou une stalle où se trouve logiquement un cheval. C’est chez lui ça. Mais chez lui, il ya un intrus, un chat. Un chat qui n'a pas peur, c’est ce qui est génial chez le chat, il ne sait pas qu’un cheval peut l’écraser, le tuer d’un seul coup de sabot et il ne le sait pas parce qu’en fait il s’en fout. Lui, ce qu’il veut le chat, c’est jouer et pioncer. Pour pioncer pas besoin de cheval, mais pour jouer oui, il voit ça comme ça.
Côté cheval, on accepte pas toujours les étrangers dans le box mais avec celui-là, outre qu’avec ses trois kilos il ne représente pas un réel danger, le cheval décide d’entrer dans le jeu du chat et c’est le chat le meneur. Du coup, pour montrer que le cheval accepte, il va de lui donner de petits coups de cette partie supérieure de la mâchoire, l’ensemble lèvre-bout du nez-museau, partie toute molle sous le très rocheux chanfrein. C’est ce qu’une femelle fait avec ses poulains qui viennent de naitre. Il ne risque donc pas de blesser le chat et au total nous avons non seulement une scène très inattendu mais surtout une vraie tendresse...