Le Singapura nom malais de l’ile de Singapour est le nom donné à un chat qui vivait dans les rues de la ville de Singapour, il n’était en quelque sorte qu’un chat de gouttière local. A noter que Singapour signifie en Malais « cité du lion ».
Il est admis que le Singapura est la plus petite race de chat au monde. Une chatte Singapura adulte pèse en moyenne 1,8 kg et un chat Singapura adulte environ 2,7 kg.
Les ancêtres de la race telle qu’elle est devenue aujourd’hui sont Tess, Tickle et Puss deux males et une femelle d’une même portée ainsi qu'une autre jeune chatte qui auraient été trouvés dans les rues de Singapour. Les 3 premiers chats auraient été ramenés en 1975 par deux américains nommés Tommy et Hal Meadow.
Ils furent exposés pour la première fois aux USA en 1976. En 1980 d’autres de ces chats des rues de Singapour arrivèrent aux USA. La Tica (The International Cat Association) a reconnu le Singapura en 1984 et la CFA (Cat Fancier Association) en 1988 .
Les chats Singapura commencèrent à apparaitre en France en 1989.
A noter la controverse sur l’origine des chats fondateurs de la race, Meadow ayant menti en déclarant qu’ils étaient des chats de gouttière de Singapour. En effet après une enquête on découvre que les trois chats de Tommy et Hal Meadow ont été importés à Singapour depuis les États-Unis en 1974. C’est alors que Tommy et Hal Meadow avouent leur mensonge et expliquent que les trois chats en question sont les petits-fils de quatre chats locaux qu’ils avaient ramenés aux USA après un voyage en 1971. Et ils expliquent nous avons menti pour cacher un voyage que nous avions effectué et dont nous voulions garder le secret. Cela n’a pas empêché la CFA (Cat Fancier Association) après une minutieuse enquête en 1988 de maintenir le statut de race naturelle au Singapura. En 1981, un éleveur en voyage à Singapour découvre dans un refuge un chat ressemblant au Singapura à l’exception de la queue : ce chat fut ramené aux USA et inclus dans le programme d’élevage.
Au sujet de cette controverse Joan Miller de la CFA déclare qu’« ils se soient reproduits dans les rues de Singapour ou dans le Michigan n’a pas vraiment d’importance », et souligne que le quatrième chat fondateur de la race, celui qui fut importé en 1981 donnait le statut de race naturelle au Singapura, même si les trois autres chats fondateurs n’étaient pas nés à Singapour.
Le Singapura est un chat relativement rare en France puisqu’en 2013 seules 41 naissances ont été déclarées au LOOF le plaçant en trente troisième position du hit parade des chats les plus populaires en France.
le chat singapura est décrit par ses inconditionnels comme un chat trés équilibré, actif, curieux de tout. Ils sont particulièrement affectueux et recherchent en permanence le contact avec son maitre. Le singapura n'aime pas le froid et est bien adapté à la vie en appartement. "Rencontrer un jour, dans sa vie, un Singapura, c'est ne plus pouvoir s'en passer ! " va jusqu'a écrire sur son site l'association Singapuras Partner's
Le chat Singapura est décrit par le loof comme solide, " on ne lui connaît pas de maladie particulière. Côté entretien, il fait partie des plus faciles, sa courte fourrure, quasiment autonettoyante, n’exigeant qu’un coup de brosse en caoutchouc pour enlever les poils morts durant la mue saisonnière."
L'office de tourisme de Singapour en a fait sa mascotte nationale.
Depuis qu’il est devenu une vedette à Singapour son exportation est particulièrement contrôlée.
Selon les spécialistes le Singapura pourrait être le résultat d'un croisement entre des Abyssin et des Burmese. Des études réalisées sur son ADN démontrent que la différence génétique entre le Singapura et le Burmese est faible, cela pourrait indiquer que le Singapura n’est pas une race naturelle.
Tête : Ronde et plutôt petite, la tête montre, de face, un crâne arrondi prolongé par des pommettes hautes et larges. De profil, le front légèrement bombé est poursuivi par une déclivité concave à la naissance du nez. Ce dernier, assez court, est légèrement bombé.
Museau : De longueur moyenne, le museau est large et délimité par un pinch bien défini. Il ne doit être ni pointu ni étroit. Le menton est ferme et bien développé.
Yeux : Grands et très expressifs, les yeux sont largement ouverts et en forme de noix. Bien espacés l’un de l’autre, c’est-à-dire d’au moins la largeur d’un oeil, ils ne doivent être ni ronds ni proéminents. La couleur préférée est le vert dans toutes ses nuances, à condition qu’elles soient uniformes. Le bleu n’est pas accepté.
Oreilles : Grandes, en alerte et modérément pointues, les oreilles sont en forme de coupe avec une base bien évasée. Cette base ouverte est particulièrement importante dans l’impression générale de grandeur des oreilles. Elles sont espacées de la largeur d’une oreille. L’intérieur des oreilles est bien fourni.
Encolure : Courte, l’encolure est épaisse.
Corps : de format semi-cobby, il a un corps compact avec une cage thoracique bien ouverte et arrondie.
Pattes : Fortes et épaisses à leur naissance, les pattes vont progressivement en s’affinant vers une ossature assez raffinée.
Pieds : Petits, ovales et fermes.
Queue : Idéalement assez longue pour atteindre l’omoplate, la queue, légèrement épaisse à la base s’effile jusqu’à une extrémité arrondie.
Robe :Sa robe est Fine, soyeuse et sans sous-poil, la fourrure est bien couchée sur le corps. Courte, elle doit cependant avoir une longueur suffisante pour que chaque poil présente plusieurs bandes alternées, claires et foncées, appelées ticking. Elle est plus longue sur la colonne vertébrale. Les chatons peuvent avoir une fourrure plus longue et plus laineuse que les adultes.
Le fond de robe est de couleur vieil ivoire. Le ticking, les marques de maquillage, les coussinets, et l’extrémité de la queue sont brun foncé ou noirs. La truffe, de couleur brique, est bordée d’un liseré brun foncé ou noir.
Le motif est génétiquement ticked tabby sepia, c’est-à-dire que chaque poil présente une alternance d’au moins quatre bandes ivoire et brun foncé ou noir, sauf sur les pâtons, la gorge, la poitrine, le ventre, l’intérieur des pattes et le dessous de la queue qui ne sont pas tiquetés. Le ticking est plus prononcé sur l’épine dorsale et la queue. La base du poil est toujours claire et l’extrémité foncée. La face interne des antérieurs doit présenter des marques tabby. La tête porte les motifs typiques des chats tabby : M inversé sur le front, légères marques de maquillage autour des yeux et sur les joues.
91660 Mereville
Le site internet de la Chatterie de Chamouraïs
5 Rue Marquis 80160 Flers Sur Noye Tél : 03 22 09 44 7
Le site de la chatterie du Domaine d'Ofelie
Le Singapura est un chat relativement onereux, il faut compter environ 1.500 € à 2.000 € pour en acquérir un. Tarif moyen releve la 25/09/2023
Catherine Le Trionnaire Kerganiet 56400 Ploeme tél : 02 97 56 80 35
Le site internet de l'association Singapuras Partner's (SP)
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