La catalepsie donne l’impression que le malade est mort, figé, rigide. Elle a de multiples causes, psy comme la schizophrénie, ou simple conséquence d’une crise d’épilepsie ou d’une hypnose. C’est un truc abominable qui a mené au tombeau bien des gens vivants !
C’est d’ailleurs le sujet de plusieurs films d’horreur.
Elian-J.Finbert raconte une catalepsie dans son livre, édité en 1958, « Les plus belles histoires de chat ».
C’était au dix neuvième siècle, un abbé vivant avec un chat fut retrouvé mort dans son fauteuil, son chat couché sur ses pieds et ne bougeant pas non plus.
On trouva l’histoire si belle que l’abbé fut mis dans son cercueil avec son chat, toujours dans la même position, couché sur ses pieds.
Ce phénomène de prostration d’un animal devant ou sur le cadavre de son maitre n’est pas rare.
Le jour de l’enterrement, un cri sort du cercueil !
Bien entendu, une grosse partie de la foule s’enfuit en criant au satanisme, mais quelqu’un s’est quand même décidé à déclouer le cercueil.
Et là surgit le chat qui court comme un dératé.
La bête s’était laissé enfermer vivante sur les pieds de son maître !
Mais l’histoire est loin de s’arrêter là.
Parce qu’ensuite, c’est l’abbé qui est sorti vivant de son cercueil !
Il avait enfin pu sentir un peu de chaleur, grâce à son chat qui lui avait rampé sur le ventre, ce qui l’avait réveillé, il s’était alors agrippé à la queue de l’animal qui s’est mis à crier comme un fauve en colère !
Ce qui est terrifiant dans la catalepsie, c’est que le (faux) mort est conscient, il sait ce qui lui arrive mais ne peut pas bouger un cil.
On imagine que si le chat n’a pas vraiment compris pourquoi on le clouait dans les planches de sapin, l’abbé, lui, a saisi la totalité de l’opération, un enterrement chez un abbé au 19ème siècle, c’est aussi fréquent qu’un bistrot qui sert une absinthe !
Bref, ce chat a permis à ce malheureux abbé d’éviter d’être enterré vivant.
Un coup à croire au destin...