On parle bien de Perses, pas des Persans, les chats qui eux ne font la guerre à personne... Cela dit, la légende de la bataille de Péluse est quand même une histoire de chats.
Nous sommes donc à Péluse, ville de basse Egypte (donc au nord, près de la Méditerranée, dans le delta du Nil), ville assiégée par les Perses, dont le chef est Cambyse, on est en (moins) 525.
Voilà pour le décor. Pour mémoire, il y a parmi les troupes de Cambyse un certain... Darius, qui deviendra quelques années plus tard la plus grande figure de cette magnifique histoire de la Perse antique.
Bon, les Perses... ne percent pas (ouaf !)
Seule solution pour prendre la ville de Péluse, la ruse... Un truc mis à la mode cinq siècles auparavant par les Grecs sous les murs de Troie.
Cambyse a alors une idée qui vaut bien le cheval sus-cité même si les deux histoires sont très romancées...
Sachant que chez les Egyptiens, les chats sont sacrés au point d’être momifiés et « pyramidés », il fait peindre des chats sur les boucliers de ses soldats et lors de l’attaque, aucun Pélusien n’oserait toucher fût-ce à l’image d’un chat. Et ça passe, Péluse est prise. L’Egypte entière va d’ailleurs tomber dans l’escarcelle Perse.
Il ya des versions plus glauques du truc, les Perses balançant des chats sur les défenseurs de la ville à coups de balistes (catapultes), ou encore pire, fixant de vrais chats sur leurs boucliers. Comme de toute façon, il s’agit d’une légende, on gardera le coup de l’image, c’est plus symbolique même si après l’Egypte a vraiment été rayée de la carte...
L’idée du « bouclier félin » sera reprise plus tard, mais avec des humains, une technique absolument dégueulasse encore en vogue aujourd’hui chez certains dirigeants mais ça marche moins bien !
Les hommes auraient donc moins de respect pour les hommes que pour les chats, je vais en parler à mes chats...
02102014-251015