Actualités
16/03/2024
Jules César : L'image du grand général romain se ternit un peu quand on apprend qu'il se serait évanoui à la vue d'un chat. Son effroi devant une si petite bête reste un aspect etonnant de sa personnalité.
Henri III : Le roi de France (1551-1589) avait une telle répulsion pour les chats qu'il interdisait à quiconque à la cour d'en posséder un. Dorica Lucaci, érudite en histoire, évoque que le monarque devenait hystérique en présence d'un chat, poussant son aversion à l'extrême en ordonnant leur extermination.
Elizabeth Ire : La reine anglaise, succédant à sa demi-sœur Marie Ire d'Angleterre, poursuivit la cruelle tradition de brûler les chats, maintenant associés à l'hérésie catholique. L'époque était marquée par la chasse aux sorcières, comme Agnes Waterhouse, pendue pour avoir possédé un chat blanc nommé Satan. Les chats, surtout les noirs, étaient considérés comme des entités démoniaques, associés à des « femmes célibataires à chat ».
Napoléon Bonaparte :L’aversion de Napoléon serait une légende. Il n'existe en effet pas de preuves solides suggérant que Napoléon détestait ou craignait les chats. Au contraire, certaines sources suggèrent qu'il n'avait pas d'aversion particulière pour ces animaux de compagnie. Les détails de sa relation avec les chats ne sont pas largement documentés, donc toute affirmation sur son amour ou sa detestation pour eux serait spéculative.
Adolf Hitler :Les sources historiques sur Hitler et sa relation avec les chats sont un peu plus étoffées et souvent contradictoires. Hitler était connu pour aimer les animaux, en particulier les chiens. Il possédait un berger allemand nommé Blondi. En ce qui concerne les chats, bien que les détails soient rares, il y a quelques indications que Hitler avait une certaine affection pour eux. Il a été rapporté qu'il aimait regarder des films d'animaux, y compris des films de chats, et qu'il avait parfois des chats à la Chancellerie.
Mussolini : Ce qui est certain c’est que dictateur italien avait une aversion marquée pour les chats. Le journaliste français John Gunter a même noté que parmi les choses que Mussolini détestait le plus figuraient Hitler, les aristocrates, l'argent, et les chats.
Dwight D. Eisenhower : Le 34e président des États-Unis n'avait pas non plus d'amour c’est le moins qu’on puisse dire pour les chats. Desmond Morris, raconte qu'Eisenhower avait une telle animosité envers ces créatures qu'il demanda à son personnel de tirer sur tout chat aperçu aux alentours de la Maison-Blanche.
Il est intéressant de noter que la plupart de ces personnalités sont des leaders ou des conquérants, ce qui montre que même les individus les plus puissants et influents peuvent avoir des faiblesses ou des peurs irrationnelles. La présence de cette phobie chez ces figures historiques montre que les peurs humaines transcendent le temps, le statut et la culture.
En conclusion, la phobie des chats a laissé sa marque à travers l'histoire, touchant des personnalités de toutes sphères. Ces anecdotes rappellent l'humanité des figures historiques, chacune avec ses propres craintes et croyances.
