Le chat est supposé être très communicatif. Il s’exprime tant par ses miaulements que par ses attitudes corporelles.
Le chat, nous disent les spécialistes, peut prononcer jusqu’à 16 vocalises différentes et le chaton, 9.
Par exemple, s’il miaule en boucle, c’est qu’il est content. Au contraire, s’il se met à miauler de façon lente et aigüe, il souffre d’une forte douleur.
S’il veut que vous lui ouvriez la porte ou que vous lui donniez à manger, il poussera un miaulement prolongé pour appuyer sa demande. Il insistera de longues minutes et ne s’arrêtera que lorsque vous aurez cédé à sa demande.
Pour vous accueillir lorsque vous rentrez le soir, il poussera un petit cri, la queue verticale, la pointe un peu recourbée. C’est sa position d’accueil et il exprime une joie, même un attachement.
Généralement, il s’enroulera autour de vos jambes en ronronnant. Cela veut dire “Je suis content que tu sois là”.
Lorsqu’il aperçoit des oiseaux par la fenêtre, le chat va pousser de petits miaulements très brefs et il claque des dents. Cela veut dire :” Cet oiseau, je le croquerais bien”.
La chatte-mère émettra des petites gazouillis pour appeler ses chatons.
La chatte en chaleur poussera au contraire des cris aigües, à réveiller tout le quartier.
John Bradshaw, chercheur en communication féline, a identifié les différents miaulements du chat selon les situations où il se trouve ou l’objectif qu’il veut atteindre.
Le langage corporel des chats est aussi important que les miaulements et très subtil. Si vous êtes observateur, vous pourrez déceler les humeurs de votre chat selon ses différentes postures.
Lorsque vous le caressez, il plisse les yeux en relevant légèrement la tête. Cela veut dire : “C’est agréable, ce que tu me fais là”.
Un chat qui veut être caressé, sera très détendu. Parfois, il se couche sur le dos, le ventre en l’air pour que son maitre le caresse. Il est alors vraiment en confiance car c’est une position où il est vulnérable. Les chats un peu sauvages ne se mettent jamais dans cette posture.
Quand le chat a peur, sa queue est repliée sous son corps pour la protéger et il s’appuie sur son arrière-train pour être prêt soit à bondir, soit à donner un coup de patte. Les oreilles sont couchées en arrière, les vibrisses aplaties, les pupilles dilatées.
Le chat énervé va agiter sa queue. Ce n’est pas chez lui un signe de contentement comme chez le chien. Au contraire, cela prouve un grand agacement.
Attention, si le petit félin a aussi les oreilles en arrière, le poil hérissé et, a fortiori, s’il crache, il va attaquer.
Vous pouvez parler à votre chat, et parfois il vous écoutera. Vous le verrez à ses yeux qui vous regardent d’un air interrogateur, il se peut même qu’il émette un petit miaulement d’approbation ; par contre, s’il détourne le regard, c’est que vous ne l’intéressez pas. Certains chats connaissent leur nom et y répondent mais tous ne le font pas.
A vous de décoder les mimiques de votre petit compagnon pour mieux le comprendre et vivre en harmonie de longues années avec lui.
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