Cela arrive de Finlande, où un institut médical a demandé à des centaines de parents de noter au jour le jour les bobos de leurs jeunes enfants, en fonction d’un critère bien particulier, la présence dans la maison d’un animal, chien ou chat.
Bingo !
Vivre près d’un animal durant sa première année de vie renforce considérablement le système immunitaire de l’enfant. Et ce dans des proportions considérables. 30% d’infections respiratoires en moins, des saloperies qui pourrissent les nuits de l’enfant (et celles des parents !) comme la toux ou la rhinite, dehors ! (Ulos en finnois…)
Qui plus est, cette défense avancée du système immunitaire permet aussi de réduire de façon considérable l’utilisation d’antibiotiques, dont on sait que l’accoutumance et donc l’inutilité viennent très vite. Bref, on prépare aussi l’avenir de l’enfant qui plus tard, peut avoir un pépin sérieux nécessitant des traitements lourds.
En plus, on imagine facilement que dans ce pays, aux hivers très rudes dès que l’on quitte la proximité de la mer (et encore, pour y avoir vécu, le radoucissement maritime est quand même très relatif !) et où les appartements sont surchauffés, comme dans tous les pays riches et nordiques (au Canada par exemple il n’est pas rare qu’en hiver, les appartements soient chauffés à 26 degrés, c’est intenable !), les infections respiratoires soient assez faciles à choper pour un bébé.
Bref, le chat et le chien, encore bravo ! Avec un chat, pas dur, pas dur d’être un bébé !