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Diagnostiquer puis soigner un chat malade

23/06/2015
Diagnostiquer puis soigner un chat malade

Un chien malade le montre, enfin en général, il est prostré dans son coin, abattu, il reste bloqué dans sa niche ou sa couche.
Un chat, lui, a tendance à cacher sa maladie, pour une raison très simple, surtout s’il est dominant dans un groupe, c’est un signe de faiblesse !
C’est la première chose à surveiller, parce que vu les prix des soins vétérinaires, on a tendance à reculer la visite ou bien simplement, on n’y va pas pour un bilan tant qu’il n’y a pas de signes inquiétants ...
Lui toucher le bout du nez pou savoir s’il est frais ne sert rigoureusement à rien.
En revanche, il faut l’espionner dans ses besoins naturels, autrement dit la nourriture et son rejet, le jeu, l’hygiène ...
Si minet a l’habitude se jeter sur sa gamelle et qu’il met un certain temps à le faire, si au surplus il ne la finit pas alors que d’habitude, il la termine au chrono, là, souci potentiel.
Autre besoin naturel, le jeu. D’habitude, il se jette sur tout ce qui bouge (chez moi, un des chats joue avec les ombres sur le mur...), là rien, pas d’envie. Souci en vue...
Un chat se lèche sans arrêt, sa toilette est son activité principale quand il ne dort pas. S’il ne la fait plus, souci possible à venir.
Enfin la litière. C’est votre baromètre se santé du chat... On connaît au bout de quelques mois de cohabitation ses quantités habituelles de liquide et de solide dans la caisse... S’il n’y a qu’un seul chat dans la maison, facile à contrôler. Si ça se raréfie, il ya un vrai problème qui se pointe à l’horizon, en particulier sur les urines, les chats attrapent très facilement des calculs, qui peuvent bloquer la sortie, c’est douloureux et extrêmement dangereux. 

Que faire pour confirmer une crainte ? 

Le thermomètre.
Pas facile ! Comme toujours, si vous avez commencé quand il est chaton, tout sera plus facile ensuite.
Le truc consiste à l’entourer dans une serviette, si possible épaisse car les griffes et les dents entrent vite dedans, cela permet de l’immobiliser tout en laissant, si j’ose dire, la porte d’entrée disponible.  
Dès lors, on n’oublie pas la vaseline auparavant, et on y va.
Deux centimètres.
Sa température habituelle est supérieure à la nôtre, il faudra s’inquiéter à partir de 39,5°.

On peut supposer que l’on soit incapable de pratiquer cette introduction, on le fera alors chez le vétérinaire...
Qui prescrira peut-être des médicaments, nouveau problème !
Parce que le chat déteste ça, qu’il s’agisse de liquide ou de pilules.
Pour le liquide, fastoche. On prend une seringue sans aiguille, il est d’ailleurs fréquent que les médicaments liquides soient vendus avec l’objet, on lui appuie sur l’arrière des lèvres (doucement  pour le forcer à ouvrir la bouche, et on insère la seringue sur le coté. Pschitt !
Pour les pilules, même façon d’agir, pour lui ouvrir la bouche, et là, on vous prévient ça ne se fera pas tout seul su premier coup, ou on met le cachet très loin dans la bouche, on a toujours peur de se faire croquer un doigt mais pas si on garde la pression sur les lèvres de l’autre main. Si l’on ne met pas le cachet assez profond, il va s’amuser à vous me ressortir, essayez au contraire de la « phase un » de lui fermer la bouche, il va finir par avaler mais gardez votre calme si ça foire au début, si vous vous énervez lui aussi et ce sera toujours lui le plus fort ! 

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