Le chat est sensible à la douleur comme nous le sommes. Les scientifiques l’ont reconnu.
La différence réside dans la façon d’exprimer le mal.
L'homme pleure, crie, gémit, se plaint.
Le chat va cacher sa souffrance par souci de survie. Ses prédateurs ne doivent pas savoir qu’il est atteint de fragilité et devient une proie facile.
Si quelqu’un lui marche sur la queue, le chat réagira à la douleur aigue par un cri. Au contraire, en cas de souffrance chronique, il restera ramassé sur lui-même, tapi, caché.
Comment voit-on qu’un chat souffre ?
1° Il a les yeux noirs ! Les pupilles dilatées sont un signe de souffrance souvent accompagné d’une respiration rapide et d’une accélération cardiaque.
2° On peut parfois remarquer une salivation excessive, des grincements de dents ou encore des grattages.
3° L’animal peut devenir agressif, cracher ou mordre.
4° Le chat se cache, reste à l’écart dans un coin, la face contre le mur et ne bouge plus.
5° Le chat ne mange plus.
6° Il ne se toilette plus.
7° Il se lèche indéfiniment au même endroit ; il boite, pousse des petits gémissements, miaule.
8° Il reste silencieux accroupi en boule, l’air inquiet, parfois même prostré.
9° Certaines douleurs vont s’exprimer de façons différentes selon l’endroit où va souffrir le chat : le chat qui souffre sur la tête, gardera cette dernière penchée sur le côté. S’il ressent une douleur abdominale, il se mettra accroupi, en boule. S’il est blessé à une patte, il va la tenir repliée ou encore boiter.
Ces signes doivent vous alerter. Vous pouvez alors prendre la température du chat car une augmentation de cette dernière peut être l‘indication qu’il ressent une douleur. De même que la hausse de tension peut être la manifestation d’un stress chez le chat causé par une douleur et un mal-être.
Ainsi, même si votre minet chéri parait stoïque et semble ne pas réagir à la douleur, sachez repérer les signes qui trahissent son mal.
Le mieux est naturellement d’emmener Minou chez le vétérinaire afin de ne pas le laisser souffrir.
Ce dernier fera des examens pour rechercher la cause de son mal. Il peut soulager la souffrance avec une injection ou des comprimés. (Surtout, ne jamais donner d’aspirine à un chat car c’est très toxique pour lui). La médecine vétérinaire prend à présent en compte la douleur de l’animal à la différence d’autrefois où le chat n’était pas considéré comme un être sensible. Rappelez-vous qu’il fut une époque où même la douleur des bébés humains était niée ! Alors celle des chats !...
Bien évidemment cette pensée était complètement erronée : le bébé peut souffrir, les chats également. C’est bien pourquoi l'utilisation par les laboratoires des chats (et d’ailleurs de tout autre animal) pour l’expérimentation est tout à fait révoltante et cruelle.