Il ne s'écoule pas un jour sans que la presse régionale nous apprenne que dans telle ou telle ville de France des chats sont victimes de maniaques qui justifient souvent leurs actes par des prétextes parfois vaseux tels que : ce chat porte malheur, il vient faire ses besoins dans mon jardin, détruit le gibier et j'en passe des meilleurs. D'ailleurs, l'autre jour devant chez moi en Berry, j'ai vu un automobiliste pour tenter d'écraser un chat faire une manœuvre qui à faillit l'envoyer dans le mur ; Heureusement le chat a été loupé et malheureusement également le tueur de chat a manqué le mur.
"Sud Ouest" du 8 avril 2013 relate qu'un tueurs de chat sévit à Carbon Blanc en Gironde dans le quartier délimité par les avenues Raoul-Bourdieu, Vignau-Anglade et les rues de Lucie et Joliot-Curie, Un quartier pourtant habituellement particulièrement tranquilles. Tout a commencé il y a un an et demi par la mort d’un chat. Découverte du vétérinaire : l’animal a été atteint par un projectile. Pendant quelques mois le calme est revenu, mais les morts violentes de chats ont repris avec 3 chats tués et deux grièvement blessés, la dernière agression date du 29 mars 2013. Les amis des chats sont particulièrement choqués à Carbon Blanc . … Une plainte a même été déposée à la gendarmerie pour « sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif » et les gendarmes enquêtent.
Précisons que l'Article L211-23 du Code Rural stipule qu'est "considéré comme en état de divagation tout chat non identifié trouvé à plus de deux cents mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus de mille mètres du domicile de son maître et qui n'est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n'est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d'autrui."
De cet article on en déduit que le Code rural autorise les chats à se promener, à la condition qu’ils puissent etre identifiés (tatouage ou puce électronique) et ce dans un périmètre de 200 mètres à 1 kilomètre autour de leur domicile selon que l’on soit en ville ou en campagne.
Indiquons que si ce tueur de chat est identifié, il est passible en vertu de l'Article 521-1 du code Pénal d'une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.