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C'est pas cher payé pour de tels actes

 

La Charente Libre du 7 mars 2013 relate un  fait intolérable survenu dans le hameau “Chez Vincent”, à Montbron. Un sexagénaire a tué le chat de sa voisine sous prétexte qu’il faisait aboyer son chien ! Pourquoi ne pas tuer le chien aussi pendant qu’on y est ?  Apparemment, c’est un serial killer car une Montbronnaise affirme avoir perdu six ou sept chats. Les disparitions de chats depuis quelques mois inquiétaient les villageois.
La propriétaire du malheureux chat a porté plainte et l’ASPAC, une Association Protectrice des Animaux de Compagnie s’est jointe à elle.
Le Tribunal correctionnel d’Angoulême a condamné le prévenu à quinze jours de prison avec sursis et 100 € de dommages-intérêts.
C’est pas cher payé alors que la brute s’était vanté auprès de la propriétaire d’avoir”zigouillé” son chat!!
La vie d’un chat ne vaut pas grand chose.
Malgré tout, il est rassurant que les tribunaux prennent la peine des condamner les auteurs de ces méfaits, même si la peine est symbolique. Le principe est affirmé : la cruauté envers les animaux est réprimée. Les Associations protectrices se battent pour faire reconnaître ce principe alors que l’animal est encore considéré dans le code civil comme un meuble. Elles réclament, pour l’animal, un nouveau statut qui reconnaisse en l’animal un être doué de sensibilité.
Plusieurs affaires portées devant les tribunaux ont été jugées avec un peu  plus de sévérité même si ce n’est pas tout à fait satisfaisant. Par exemple, à Mont-Saint-Jean,  en Côte d’Or, un villageois a été condamné, pour avoir piégé et tué un chat, par le Tribunal de Police de Beaune aux peines suivantes :
-  250 € d’amende, pour utilisation d’un piège non conforme,
-  500 € pour avoir tué un animal domestique,
- 1100 € à verser au propriétaire,
-   800 € à verser à l’Association protectrice des animaux.
S’il n’y a pas de prison avec sursis, les montants à payer sont un peu plus élevés même si ce n’est pas encore satisfaisant puisque les plaintifs ont des frais de justice.
Il y a encore trop de tueurs de chats malgré une prise de conscience des tribunaux sur  la cruauté de ces malfaisants arriérés.
Il n’est plus tolérable que, sur un coup de sang, des bourreaux se permettent de mettre à mort un animal qui appartient à un tiers, qui est le “chouchou” du voisin ou son chaton adoré.   

 

 NB : Rappelons Article 521-1 du code pénal Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 - art. 50 JORF 10 mars 2004
Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende.
A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d'un nouveau gallodrome.
Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement.

 

Article de la Charente Libre du 6 mars 2013 relatant la condamnation d'un tueur de chats

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