Une faculté américaine accusée de décapiter des chats pour ses recherche contre la surdité
Des laboratoires des grandes universités américaines utiliseraient des chats pour faire avancer la recherche sur la surdité en les décapitant. C'est ce que vient de reveler l'association PETA à l'université du Wisconsin-Madison. Plus d'une trentaine de chats serviraient ainsi d'animal d’expérimentation chaque année. Une pratique qui existerait depuis plus de dix ans selon PETA.
"La première opération est de visser une plaque de fer sur [le crâne du chat], pour que sa tête puisse être immobilisée lors des opérations suivantes". Dans un deuxième temps, "une substance chimique est introduite dans ses oreilles pour le rendre sourd". Le chat – devenu "dépressif" subit alors différents tests sonores. Puis on le décapite pour étudier comment son cerveau détermine la provenance d'un son.
"Depuis des années, les recherches animales de l’université ont permis de faire avancer la santé des hommes et des animaux", explique l’université sur son site officiel. L'Institut national de la santé américain a d'ailleurs financé ces expériences à hauteur de 2 millions d'euros. Le directeur du laboratoire a raillé les accusations "déformées" de PETA. Selon lui, le ministère de l'agriculture américain n'a du reste rien trouvé à redire sur cette pratique.
Les militants de PETA ont interrompu une réunion importante de l'université pour accuser les chercheurs de torturer les bêtes. «Ce n’est pas de la science mais de la torture, c’est criminel. Vous devriez avoir honte!», a scandé l'acteur James Cromwell présent lors de cette action. Une pétition symbolique a déjà récolté plus de 10 000 signatures.