Le chat possèderait en effet de véritables pouvoirs thérapeutiques
La « Ronronthérapie »… un terme qui fait sourire, et pourtant qui apparaît aujourd'hui comme un véritable évènement scientifique. Le chat possèderait en effet de véritables pouvoirs thérapeutiques : il apaiserait, déstresserait, et permettrait de voir la vie en rose !
Des études récentes montrent indéniablement que les personnes qui vivent avec un chat jouissent d’une meilleure santé psychologique que ceux qui vivent sans.
Jean-Yves Gauchet, un vétérinaire toulousain est le véritable inventeur de la « ronron thérapie » Et Jean-Yves Gauchet de déclarer:" la révélation de ce phénomène m'est venue presque par hasard". « Tout a commencé en avril 2002, se rappelle t'il. Des statistiques, démontraient qu’après des lésions ou des fractures, les chats avaient cinq fois moins de séquelles que les chiens, et retrouvaient la forme trois fois plus vite. D’où l’hypothèse d’une authentique action réparatrice du ronronnement »
D’un point de vue purement physique, ces sons sont des vibrations sonores étagées sur des basses fréquences de 25 à 50 hertz qui seraient perçus par les corpuscules de Pacini, des terminaisons nerveuses situées sous notre peau et sensibles aux vibrations.
Ces mêmes fréquences sont utilisées par les kinésithérapeutes, les orthopédistes, et en médecine du sport pour réparer les os brisés, les muscles lésés et accélérer la cicatrisation.
Si on se penche sur le ronronnement, on constate qu'il s'agit de fréquences basses, une fréquence bien connue des compositeurs de musique, car elles provoquent des émotions.
Écouter le ronronnement des chats entraînerait une production de sérotonine, l’hormone dite du bonheur.
« En 1982, Aaron Katcher, psychiatre américain, prouve en direct devant des caméras de télévision de 30 Millions d’Amis que caresser un chat diminue l’anxiété, la tension artérielle, donc le risque d’infarctus. Posséder un chat stimule : s’en occuper oblige à rester actif par le biais des soins à prodiguer, des repas à donner…Cela explique notre combat pour faire en sorte que les maisons de retraite les acceptent.
la Fondation 30 Millions d’Amis encourage la présence notamment des chats dans les maisons de retraite est ce pour permettre aux personnes âgées sur le point d’en intégrer une , de le faire sans avoir à se séparer de son animal.
AnimalCalin dans le même esprit milite pour la médiation animale afin de lutter contre la solitude des personnes âgées fragiles à l’hôpital.
Les animaux, rien de tel pour parvenir à interagir avec des personnes âgées isolées et repliées sur elles-mêmes ! Les Petits Frères des Pauvres à Toulouse dans le Tarn et Garonne en ont fait l’expérience lors de séances de médiation animale à l’hôpital à l’occasion de la journée mondiale du chat le 8 août 2020. Pour les personnes âgées isolées à l’hôpital, ces séances de médiation animale représentent une vraie bouffée d’air.
Dennis R. Ownby, responsable de la section allergologie et immunologie de l’université de Géorgie, aux États- Unis, conclut, au terme d’une étude de sept ans, qu’en étant quotidiennement au contact de chats, on s’expose à des molécules connues pour leur efficacité protectrice du système immunitaire. » Mais, curieusement, si le chat possède des vertus anti dépressives, il n'aurait pas le pouvoir de nous rendre de bonne humeur. « Il libère les humains de leurs énergies négatives, sans pour autant en apporter de positives, souligne Joël Dehasse. un vétérinaire belge, coach en comportement animal et bien-être qui s’est spécialisé dans les interactions entre l'homme et l'animal familier. Le bien-être ressenti est surtout lié à la disparition des humeurs noires. »
Autre chose étonnante à propos du ronronnement, on n'est toujours certain d'en connaitre l'origine, la dernière tentative pour l'expliquer date de 1972 et tient aujourd'hui de vérité. Elle a été énoncée par deux chercheurs Remmers et Gautier. Cette explication étant complexe nous préférons passer la parole à nos deux spécialistes " le ronronnement résulte de l'activation intermittente laryngée intrinsèque, qui se manifeste par des séries de bouffées électromyographiques très régulières et stéréotypées, intervenant 20 à 30 fois par seconde. Chaque bouffée provoque la fermeture de la glotte et la mise en place d'une pression transglotique qui engendre le son du ronronnement"
Pour en savoir plus nous vous recommandons l'excellent livre La ronron Therapie de Veronique Aiche.
Obtenir la ronron Thérapie par Véronique Aïache aux Editions le Courrier du Livre