Cathy, jeune habitante de Champneuville dans la Meuse a vécu une expérience douloureuse qui la laisse dans un profond désarroi.
Le Dimanche 29 Octobre 2017, veille d’Halloween, la jeune femme trouve son chat, Coquin, un an, prostré sur le perron.
Elle voit tout de suite qu’il va mal et qu’il s’est produit quelque chose. Ce qu’elle va découvrir est pire que ce qu’elle pensait.
En le prenant dans les bras, elle voit qu’il était blessé à l’épaule. Pensant qu’une voiture l’avait heurté, elle se précipite chez sa vétérinaire qui, après avoir ausculté le chat, décide de l’hospitaliser.
Le lendemain, Cathy raconte la suite à l’Est Républicain : “La vétérinaire avait fait des radios et elle m’annonce que mon chat a une balle logée dans l’abdomen.”
Le poumon aussi est perforé et le chat doit être opéré. Cathy est profondément choquée. Qui a bien pu faire ça ? Elle craint aussi pour ses trois autres chats d’autant plus que le tireur ne doit pas être bien loin. En effet, Coquin n’avait pas l’habitude de divaguer hors de son territoire. “C’est un chat très craintif, il ne s’éloigne jamais beaucoup.”
Elle s’insurge contre l’auteur du tir qui a agi à la tombée de la nuit et en plein village, là où il pourrait atteindre des enfants.
“J’étais sous le choc quand elle m’a annoncé qu’on lui avait tiré dessus. Je me suis dit qu’il n’y avait aucune raison qu’on s’en prenne à mon chat.”
A présent, Coquin s’en sort mais il revient de loin. Cathy a décidé de porter plainte et a remis au Commissariat la balle que la vétérinaire a extrait du corps du petit Coquin. Pendant tout le temps de son hospitalisation, Cathy est passée le voir trois fois par jour malgré son travail.
Maintenant, Coquin a réintégré sa maison. Cathy le chouchoute. Pour elle, rien n’est terminé ; elle espère que l’auteur des tirs sera démasqué afin qu’il ne récidive pas
En outre, cette mauvaise “plaisanterie” lui a couté plus de 1200 € en soin vétérinaire.
Enfin, l’essentiel est d’avoir le petit Coquin à ses côtés à peu près remis de ses blessures.