Des envahisseurs au Parlement Britannique.

Rassurez-vous, ce ne sont pas des terroristes mais des souris en grand nombre. Malgré un programme de dératisation, les techniciens de maintenance n’arrivent pas à s’en débarrasser.
Non seulement le cout de dératisation est exorbitant (130 000 £, soit 142 000 € aux frais du contribuable)  mais les indésirables continuent à se multiplier. De 2015, le nombre de souris du Parlement a doublé.
Les députés sont écoeurés.
Pauline Latham, une élue du Parti conservateur, qui aimait croquer des biscuits, a dû les supprimer. “Il y a de plus en plus de souris. On les voit courir partout,” dit-elle.
Penny Mordaunt, Députée conservatrice, a décidé de recourir aux talents de chasseurs de ses propres chats.
“J’ai quatre chats dont les services sont parfois requis par mes collègues pour patrouiller dans les couloirs et les bureaux mais les services de sécurité du Palais ont jugé que c’était une initiative inadmissible.” Question d’hygiène.
La polémique est lancée entre les pro et les anti-chats.
Une Association Battersea and Cats a proposé les services de deux chats très bien dressés à attraper les rongeurs : Peggy, chatte de 7 ans très efficace et Simba, un rouquin hors pair en chasse de souris.
Mais l’Association a essuyé un refus obstiné des autorités du Palais.
Pourtant, la démarche n’est pas nouvelle. Ainsi que nous l’avons déjà raconté, le chat Larry qui vit au 10 Downing street n’est pas le premier chat investi de la mission de dératisation. Un de ses congénère le chat Palmerston est également chargé du nettoyage au Ministère des Affaires Etrangères.

Alors, pourquoi pas au Parlement ?

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