C’est donc une bande dessinée de Del et Ian Dairain publiée chez Makaka Editions, c’est le quatrième tome c’est donc que les autres ont bien marché et ce sera la même chose pour celui-là.
Bon, je suis un inconditionnel de Geluck et de son humour « Zwantze », celui de Bruxelles, et lire une autre BD marrante sur les chats c’est un peu comme demander à Saint Ex de remplacer la rose du Petit Prince par une fleur en plastique ou à Mozart d’écrire une grosse musique de jour…
Mais justement, cette BD n’a rien d’une fleur en plastique mais tout d’une petite musique de nuit, ce qui tombe bien, je lis tard, même si Devos disait que se coucher tard … nuit…
J’avoue être parti de fou rire à plusieurs occasions, le truc qui réveille peut-être les voisins du dessus parce que ça part comme une balle de Magnum 347…
Il doit y avoir une part d’enfance non assumée chez les auteur(e)s, parce que les chats de cette BD jouent beaucoup avec les crottes de lapin, le caca de cochon, ou leur délice absolu les mouches…
Bon, mais c’est comme quand on écoute un album des Stones, il ya des moments magiques et d’autres qui donnent le temps d’aller nettoyer la caisse du chat… Je ne veux surtout pas déflorer l’ouvrage, mais il ya justement une histoire de litière trop peu changée totalement géniale et inattendue, les créateurs de la BD ont soit des idées géantes ou soit un vécu pas comme le nôtre…
Bref, c’est comme toutes les BD à lire deux fois.
La première, on ne retient que les pépites.
La deuxième, on entre en communication avec les héros de la BD, qui peuvent être parfois des escargots (encore une idée géniale).
Et là ce sont plus des pépites que découvre mais des filons.
Bravo, ce n’est pourtant pas un domaine facile.
48 pages, 12 €