Cela fait déjà trois ans qu’un chat gris et blanc voyage périodiquement sur une ligne du métro de Tokyo.
Il emprunte la ligne “Seibe Ikebukuro”, nul ne sait d’où il vient, ni où il va. Une fois accompagné d’un congénère, les autres fois seul et sans jamais un humain avec lui, le chat s’installe sur la banquette, pas du tout effrayé. Parfois il déambule dans la rame puis il s’endort en boule sur le siège.
Les secousses et le bruit de la rame ne le trouble pas. L’été, il profite de la climatisation, l’hiver, il dort au chaud. Il occupe sa journée à observer les usagers, sans aucune crainte et parait même apprécier la compagnie. Les voyageurs le connaissent et personne ne l’embête. Il est l’objet de beaucoup de témoignages et de récits sur les réseaux sociaux.
Malgré l’interdiction par le règlement de la présence d’animaux dans le métro, notre petit greffier qui en plus n’a pas payé son transport, est néanmoins toléré par le service d’ordre.
Il faut reconnaitre qu’il se tient bien et sait se faire tout petit aux moments d’affluence.
Sa présence insolite étonne et amuse les voyageurs. Certains le caressent, d’autres l’ignorent mais tous lui laissent sa place.
Quand passera-t-il du statut d’usager à celui de chef de gare comme sa congénère et compatriote, Tama dans la gare de Kishigawa ?