Le Républicain Lorrain nous raconte une belle histoire qui néanmoins aurait pu tourner au drame. Dimanche 21 Février 2016, Emmanuel Boistol, jeune père de famille est rentré chez lui à Ottange dans la Moselle, après une soirée prolongée quand il fut pris d’une petite fringale. Il a allumé le barbecue intérieur pour faire cuire des saucisses. Puis, fatigué, il s’est assis sur le canapé en attendant la cuisson. C’est alors que la fatigue l’a emporté et il s’est endormi.
Plus tard, quand il fut tiré de son sommeil par les coups de pattes de son chaton, Pussy, six mois, l’appartement commençait à être la proie des flammes et était envahi d’une épaisse fumée noire.
Emmanuel Boistol, 34 ans, est un ancien pompier militaire et, une fois ses esprits retrouvés, il a su contenir le feu à l’aide de couvertures puis a appelé les secours.
Les pompiers sont intervenus et ont fait des prélèvement dont il ressort qu’Emmanuel Boistol, grâce à son chat, a échappé de justesse à l’intoxication par monoxyde de carbone, laquelle est fatale.
Interviewé par le Républicain Lorrain, Emmanuel Boistol reconnait les mérites de son petit héros à quatre pattes :
“Là, c’est clair, sans le chat, j’y restais. Lui au moins a capté que ça craignait. Je me dis que j’aurais pu m’endormir comme ça, tranquillement, définitivement. Je réalise que j’ai eu beaucoup de chance.”
C’est la mère de son fils dont il est séparé qui lui a donné le chaton. Elle ne savait pas qu’en lui faisant ce cadeau, elle lui sauverai la vie. Heureusement leur fils était resté cette nuit-là chez ses grands-parents.
Pussy et son maitre vont s’installer provisoirement chez eux en attendant que l’appartement soit remis en état.
Emmanuel Boistol a avoué qu’auparavant, il était un peu indifférent aux chats. Mais à présent, il a un autre regard sur Pussy. “Il a marqué un point”, affirme-t-il.