Actualités
16/03/2024
Philippe Geluck a beau dire à longueur de planches que le pire pour un humoriste de BD, c’est de trouver des idées, on sait d’ailleurs que chez tout artiste la création est une souffrance, il a eu pour son 20ème album de véritables illuminations !
C’est simple, tout le monde en prend plein la g... chez les personnes détestables, et l’on sait hélas que ce n’est pas ce qui manque sur terre...
L’album est décomposé en trois ouvrages, les tirs les plus meurtriers sont dans le premier.
Une famille qui revient de vacances passe à côté de l’arbre où elle a attaché son chien pour l’abandonner un mois plus tôt... Et la laisse est toujours là, le chien aussi mais sous forme de squelette et la petite fille trouve incroyable que personne ne soit venu le recueillir !
L’humour belge, le Zwanze de Bruxelles est ici poussé à son paroxysme, c’est terrifiant et sublime à la fois. Et atrocement vrai.
Un couple est au lit, la femme en burka qui demande à son mari qui a déjà revêtu la ceinture d’explosifs à quelle heure elle met le réveil, c’est un fabuleux trait d’arbalète à tous ceux qui tuent au nom de dieu depuis des milliers d’années...
L’étonnement du chat voyageur « Je n’en reviens pas, je reviens de l’étranger et je me suis fait traiter d’étranger par des étrangers », c’es encore mieux que du Camus et c’est un grand coup dans le pif de ceux qui ont peur de l’autre.
Le flic raciste qui tire sur son ombre en disant « Prends ça sale négro »... Charlie n’est pas mort et ça fait un bien fou !
Vous pouvez offrir cet album pour Noël mais j’ai une meilleure idée. Offrez vous le à vous-même, ça vaut tous les antidépresseurs au monde, vous donnerez donc moins d’argent à ces voraces de labos médicaux, vous coûterez moins cher en médecin et en médocs à la sécu, bref, cet album est d’utilité publique.
Editions Castermann
17,95 €
Trois albums en un, « Les desseins du chat », « Prêchi-prêchat » (faute d’orthographe volontaire bien sûr...) et « Le scrabble du dimanche ».
Joyeux Noël !
