Un jeune marin breton et son chat ont échappé à la mort de peu, rapporte la chaine Fox News. Emmanuel Wattecamp-Etienne était en perdition sur son voilier “La Chimère” au milieu d’une tempête redoutable au Sud de Cold Bay (avec un nom pareil, on imagine déjà un lieu hostile), en Alaska.
Par un vent à 80 km/h et des creux de 6 à 7 mètres, le jeune homme s’est retrouvé en difficulté sur son voilier de type Glénans 33, pourtant réputé solide.
“Je me suis fait retourner, quille en l’air, le tour complet,” raconte le jeune skipper qui était seul à bord avec son fidèle chat”. En me redressant, le mat était toujours là, à ma grande surprise, mais c’est bien tout. Le safran, les instruments et batteries baignaient dans l’eau.”
A l’abri à l’intérieur du carré, le jeune homme n’est pas tombé à l’eau. Mais plus qu’une chose à faire : déclencher la balise de détresse.
Les autorités maritimes ont alors envoyé à la rescousse un bateau brise-glace, le Tor Viking et un avion Hercule C 130 pour repérer le navigateur.
La scène du sauvetage a été filmée de l’avion. On y voit un mer déchainée, le petit voilier, collé au brise-glace, est balloté par les vagues. La proue monte et descend à un rythme rapide. Le navigateur s’accroche désespérément au mat encore en place. Il serre dans ses bras un vêtement dans lequel il a bloqué son bien le plus précieux, son chat. Soudain le jeune homme saute sur le brise-glace.
Il a la chance de ne pas avoir raté son saut. Il est sauvé et le chat aussi!
Ensuite le jeune homme a remercié les gardes-côtes américains à qui il doit la vie. “Vous êtes les anges gardiens des gens de mer”, a-t-il dit.
Il a déploré la perte de La Chimère : “Désormais, je suis un capitaine sans navire. Je n’ai plus rien, toute ma vie était sur mon bateau.”
Je dirais qu’il a toujours son chat qu’il a eu la présence d’esprit de sauver. N’est-ce pas le plus important ?
Rappelons- nous la parole d’Alberto Giacometti : ”Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat”.