L’Alya-Express nous relate un fait divers plutôt rassurant dans une actualité dure.
En Israël, un homme de 62 ans a commis par deux fois un cambriolage chez un particulier et a volé une voiture avant de s’enfuir.
Il a même forcé un barrage et son arrestation a été musclée suite à une résistance forte.
Comparaissant devant la Cour de Justice de Hadera, l’ homme n’a pas souhaité être assisté d’un avocat. Il a juste réclamé une paire de chaussures et, devant la demande de la police à ce que sa détention provisoire soit prolongée, l’homme a insisté pour que son chat soit nourri pendant son absence.
La Cour a prolongé la détention de cinq jours mais elle a fait suite à la requête du prévenu et a ordonné à la police de s’occuper du chat. C’est ainsi que la police israélienne est devenue pour quelques jours nourrisseuse de chat !
Je me suis parfois demandée ce qui arrivait aux animaux de compagnie des détenus quand ceux-ci vivent seuls et qu’il n’y a personne chez eux pour s’en occuper. Les place-t-on à la S.P.A. ?
Après tout, quelque soit le tort qu’a causé leur maitre, les animaux n’en sont pas responsables et leurs bienfaits sur les détenus pour les aider à se reconstruire sont bien connus. Des expériences ont été menées consistant à confier un chat à certains détenus, cette cohabitation s’avérant bénéfique de deux côtés. Dans ce contexte, il ne serait vraiment pas cohérent de laisser mourir le chat du prisonnier parce que personne ne veut s’en préoccuper. Il semble qu’il y ait là une vide dont les Associations de Protection des animaux ne parlent pas.
La décision de ce juge apporte un peu de réconfort dans le monde carcéral hostile.