Dure épreuve pour cette habitante des Cordeliers à Lyon qui a perdu, en l’espace d’à peine une semaine, ses deux minous chéris.
Tout d’abord, ce fut la ravissante Sacrée de Birmanie, âgée de six ans, qui est décédée à la suite d’une maladie.
Il faut vous dire que cette chatte était très liée à l’autre chat de la maison, un mâle de sept ans qui n’était en aucun cas un aristochat mais bien un gouttière, de surcroit SDF, que son humaine avait sorti de la SPA. Qu’à cela ne tienne, depuis six ans, la belle et le vagabond se sont adorés. “Ils étaient sans arrêt l’un avec l’autre et se faisaient mutuellement la toilette,” raconte leur maitresse au Progrès.
A peine huit jours après la mort de sa dulcinée, le chat qui pourtant se portait apparemment bien, a eu soudain une attaque convulsive et, malgré les soins du vétérinaire, il est mort au cabinet peu après. Pourtant il n’a pas attrapé la maladie de la chatte qui n’était pas transmissible. Est-il mort de chagrin ? Nul ne peut le prouver mais il arrive aux animaux comme aux humains de vivre une relation fusionnelle et que le décès de l’un entraine une souffrance telle à l’autre qu’il se laisse mourir. Ce phénomène est bien connu entre le chien et son maitre. Voilà qu’ il se produit aussi entre chats. “Inséparables jusque dans la mort”, nous écrit le Progrès du 2 octobre 2015.