Un fait divers a défrayé la chronique du web cet été au mois d’Aout. Un jeune homme de 19 ans, Sébastien Labat-Gest, habitant à Marseille, a tué Tristan, le chat de sa mère, à coups de marteau. Il voulait se venger d’elle parce qu’elle avait refusé de lui donner 10 € pour acheter du cannabis.
Interrogé, le jeune homme n’a pas nié son acte et a avoué avoir déjà tué les deux autres chats de la maison ce qu’a confirmé plus tard sa petite soeur à qui il avait exhibé la queue coupée d’un des chats.
Cette fois-ci, la mère a décidé de porter plainte. Indignées par cet acte de cruauté, six Associations de Protection animale se sont jointes à l’action dont la Fondation Brigitte Bardot, 30 Millions d’Amis, la S.P.A. et l’Association de la chanteuse Stone.
Le Tribunal Correctionnel devant lequel le jeune homme a comparu en Aout 2015, a demandé une expertise psychologique du prévenu dont le profil est quelque peu inquiétant.
Rappelons qu’il est connu des services de police et a déjà été condamné à des peines avec sursis pour vols avec violence, notamment sur sa mère.
L’expert a estimé que Sébastien Labat-Gest était responsable de ses actes, son discernement n’étant pas altéré.
Sébastien Labat-Gest n’a pas expliqué son geste : “Quand je fais ce que j’ai fait, ça me soulage” a-t-il déclaré.
La Substitue voit dans ces actes sadiques un présage inquiétant pour le futur, nous rapporte le journal La Marseillaise.
L’affaire est revenue devant le Tribunal le 23 Aout 2015.
Justice a été rendue aux trois chats, Tristan, Kiki et Mimi puisque le Tribunal a condamné Sébastien Labat-Gest à 6 mois de prison ferme et 12 mois avec sursis plus trois ans de mise à l’épreuve et obligation de soins. L’interdiction définitive de posséder un animal de compagnie a été prononcée. Il doit verser 1000 € aux Associations de défense des animaux. Enfin, ses sursis précédents ont été révoqués.
Est-ce l’enfance difficile de ce jeune homme malaimé par un père absent ou les méfaits bien connus de la drogue sur le comportement des intoxiqués, qui a mené ce jeune homme à cette situation ?
Les Tribunaux semblent prendre plus en compte qu’auparavant la souffrance animale peut-être depuis la publication de la loi réformant la statut de l’animal domestique qui n’est plus un meuble mais bien un être doté de sensibilité. Nous ne pouvons que nous en réjouir même si les peines sont à notre goût encore beaucoup trop timides.