500 € d’amende dont la moitié avec sursis. Cela ne vaut pas cher, la vie d’un chat même s’il avait une propriétaire qui l’adorait.
C’est pourtant la condamnation prononcée par la Cour d’Appel d’Orléans contre un ancien gendarme de 62 ans pour avoir tué d’un coup de fusil le chat de sa voisine, à Celettes dans le Loir et Cher.
C’est peu mais c’est déjà mieux que la décision du Tribunal Correctionnel de Blois qui avait relaxé le sexagénaire au motif d’insuffisance de preuves.
Le sexagénaire ayant reconnu avoir tiré sur le chat dont le crime était d’avoir déposé un souvenir dans son jardin, la Cour d’Appel a estimé qu’il y avait des “indices graves, précis et concordants” pour justifier la condamnation. Elle a accordé des Dommages-Intérêts ainsi que le remboursement des frais d’avocats, pour un montant de 3600 €, à la propriétaire du chat, à la Fondation Brigitte Bardot et à la SPA qui s’étaient portées partie civile.
L’homme est connu dans les alentours pour être caractériel et il devra payer pour son geste de cruauté gratuite.
Quand on subit une gêne à cause d’un animal de compagnie, il y a d’autres moyens que d’abattre purement et simplement l’animal. Ce comportement est inqualifiable et on peut imaginer la détresse de la voisine lorsqu’elle vu son chat agoniser. Malheureusement, ce genre de fait divers se répète très souvent.