Les chercheurs connaissent déjà les talents des chiens pour détecter les maladies chez leur propriétaire comme l’épilepsie dont ils sont les seuls capables de prévenir les attaques. Ils savent aussi détecter un cancer chez leur maitre.
Mais les chats ? Sont-ils eux aussi sensibles aux changements de santé chez leur maitre ? Il semble que oui.
Une sexagénaire, Sue McKenzie, habitant dans le Lincolnshire au Royaume-Uni, a constaté un jour que son chat, Tom, appuyait sans cesse sur son cou en miaulant.
Elle a d’abord cru à un trouble du comportement chez son chat qu’elle a montré au vétérinaire. Celui-ci lui a confirmé que son chat se porte à merveille et a conclu : “Il veut vous dire quelque chose”.
Quelque temps plus tard, Sue McKenzie a senti une boule sur son cou et a compris ce que Tom voulait lui dire. Le médecin lui a confirmé qu’elle avait un cancer. Grâce à Tom, elle a pu commencer les soins à un stade précoce de la maladie et a ainsi plus de chance de la vaincre.
Elle n’est pas la seule à être sauvée par son chat. Stéphanie Doody, 55 ans, s’est aperçue que ses trois chats, Rennie, Dinky et Jaffy la suivaient partout et s’asseyaient sur son abdomen, sans qu’elle comprenne la cause de leur comportement étrange.
Elle n’avait pas de symptômes de maladie mais, intriguée, elle en parla à son médecin. Celui-ci diagnostiqua un cancer appendiculaire, cancer très rare qui ne causant pas de symptômes, est généralement découvert trop tard.
Wendy Humphreys, 52 ans, a également été sauvée par sa chatte, Fidge, 10 mois.
Petite chatte noir et blanc, Fidge a alerté sa maitresse en sautant sur son sein droit à de nombreuses reprises. Wendy a alors pris rendez-vous avec son médecin et subi des analyses qui ont détecté une tumeur au sein de la taille d’un pois. Wendy Humphreys a déclaré à la presse, à propos de Fidge : “Elle m’a sauvé la vie. Je n’en doute pas. On m’a dit que si la tumeur n’avait pas été diagnostiquée, j’aurais pu mourir..Je suis la seule femme de la famille à avoir un cancer du sein. Je suis si heureuse d’avoir Fidge avec moi.”
Le chat semble être sensible à l’odeur de ces femmes lorsque la maladie sécrète des hormones, odeur que l’homme ne peut détecter (1). C’est un peu le même principe qu’avec Oscar, le chat qui savait prévoir la mort d’un patient dans une maison de retraite aux Etats-Unis. Les sens du chat sont différents de ceux de l’homme et son odorat plus développé.
Nous souhaitons à ces femmes une meilleure santé et beaucoup de bonheur avec leur chat bienaimé.
(1) Grâce aux centaines de millions de capteurs olfactifs qui tapissent l'intérieur de sa cavité nasale, le chat est 100 fois plus sensible aux odeurs que nous. De plus il posséde, un deuxième organe olfactif, organe de Jacobson, situé dans la partie supérieure de la bouche : c'est la raison pour laquelle on observe souvent les chats ouvrir leur bouche pour analyser une odeur.