Actualités
16/03/2024
C’est donc un livre, sur lequel vous allez pouvoir vous jeter, même si la langue de Shakespeare vous est totalement étrangère... Parce que ce qu’il ya d’intéressant dans ce bouquin, ce sont les photos. L’idée maîtresse est toute simple, on connait le dicton « tel maître-tel chien »...
On retrouve un peu cette idée dans le fait qu’être proprio de tel ou tel chat, ça n’est jamais le fait du hasard, surtout chez un artiste pour qui tout signe extérieur est une bénédiction ! Il n’y a pas que l’attendrissement ou l’amusement dans une relation avec un chat, j’ai même tendance à penser que c’est le chat qui influe sur le maître et non le contraire.
Encore plus dans un monde d’artistes qui n’est pas forcément le nôtre, nous pauvres mortels qui n’avons pas besoin d’écrire une lettre à Elise ou de peindre un plafond de chapelle à Rome pour dire « je t’aime »...
La journaliste Alison Nastasi publie à compte d’auteur cinquante photos d’artistes avec leur chat, avec bien entendu psychanalyse du truc, intéressant mais encore une fois, certaines images se passent de commentaires.
Il a dû lui falloir du temps et de nombreuses recherches pour trouver des clichés de Matisse, de Picasso, de Dali, de Warhol et de tant d’autres en compagnie de leur minet(te) !
Il ya d’ailleurs des artistes que nous connaissons peu de ce côté-ci de l’Atlantique, raison de plus pour qu’internet, pour une fois, soit autre chose qu’une machine à haine pour redevenir ce que cela doit être, un accès au savoir.
Bref, quand vous ne connaissez pas un artiste, vous tapez son nom sur le net et vous aurez une idée... et vous regarderez sa photo avec son chat de façon différente !
Pour ceux qui lisent l’anglais, il ya quelques interviews quand les artistes sont vivants mais pour les autres, même s’ils sont immortels, il a bien fallu faire appel à papa Freud !
L’auteure du bouquin pense qu’un artiste et son chat sont deux âmes sœurs... Mouaif...
Elle dit aussi que comme un (e) artiste est toujours un(e) grand(e) solitaire, son espace de création, atelier, bureau, est totalement isolé. Et le chat permet de redonner vie à cet espace. Là oui mais ceci rejoint ce que nous savons tous, le chat nous donne de la vie ! Ce que nous ne savions pas c’est que ces immortels, eux et elles aussi, ont besoin de vie.
Les artistes étant souvent isolés, indépendants, voire rebelles, ils ont forcément des points communs avec le chat dit encore Alison Nastasi. D’une certaine façon, on entre dans leur intimité. (NDLR : de façon bien plus intéressante que les magazines people !)
On apprend par exemple que Dali ne quittait jamais son « Babou », qui effrayait souvent les invités dans les soirées, ou que le chat de Matisse ne quittait pas son lit, lui qui à la fin de sa vie, atteint d’un cancer, continuait à peindre mais ne pouvait plus se lever.
Et oui, chez les artistes qui ne sont pas toujours de grands comiques, même ceux dont c’est le métier d’ailleurs, la vie apportée par le chat est un grand moment de fraternité, de bonheur peut-être...
Merci les chats !
Pour trouver ce bouquin « Artists and their cats », il y a des librairies anglaises et américaines dans certains grandes villes, et puis il ya internet. Il vaut seize dollars, soit quatorze euro, bref « peanuts ».
Passez-y du temps, rentrez dans ces photos. L’artiste vous parle, rien qu’à vous !
