Cheval Blanc est une jolie petite ville au relief contrasté car composé d’une plaine fertilisée par la Durance et des contreforts du Petit Lubéron, Cheval Blanc possèdent 4080 âmes appelés les Chevalblanais.
La ville a été fondée en 1765 par l’évêque de Cavaillon au nom ronflant de Louis-Joseph Crispin des Achars de la Balme, à partir de la paroisse dénommée Saint-Paul près l’Auberge du Cheval Blanc. Ce nom fut modifié pendant la Révolution Française en Blanc-Montagne. Puis sous l’Empire, le nom de Cheval Blanc fut définitivement adopté.
La ville possède des canaux servant à irriguer la plaine avec l’eau de la Durance (canal Saint-Julien, canal de Cabedan Vieux...)
C’est dans ce joli cadre que vit une fillette de six ans, très attachée à son chat à tel point que lorsque celui-ci manque à l’appel ce 17 Juin 2015, la petite fille, en proie à une grande détresse n’hésite pas à partir toute seule à sa recherche. Pour cela elle parcourt les alentours de sa maison, traversant même un petit canal à pied dans l’espoir insensé de voir la frimousse de son petit protégé et laissant ses parents dans une inquiétude extrême lorsqu’ils s’aperçurent vers 18 heures de l’absence de la fillette.
Le père signala immédiatement la disparition de son enfant aux gendarmes de la circonscription. L’alerte donné, les fouilles ont commencé autour de la maison familiale.
Les minutes passèrent, l’inquiétude grandissant car l’endroit est truffé de petits canaux, autant de dangers pour une enfant de cet âge.
Heureusement, la fillette fut retrouvée en moins d’une demi-heure, en bonne santé quoique trempée après voir franchi un canal et toujours perturbée par la perte de son chat.
Nous lui souhaitons de le retrouver bien vite, peut-être reviendra-t-il tout seul.
Cette histoire émouvante donne à réfléchir sur la force des liens entre un enfant et son animal domestique, force qu’il ne fait jamais sous estimer.
Quand on pense aux malotrus qui ne se gênent pas pour poursuivre les chats en voiture ou s’amusent à dresser leurs chiens de chasse à les attraper, on voudrait qu’ils réalisent le mal qu’ils font à une famille et particulièrement aux enfants, en tuant leur chat. L’attente interminable d’un retour improbable du petit protégé, les questions qu’on se pose sur ce qui a pu arriver, le chagrin des enfants.
Tout cela, ils devraient y penser avant d’exécuter leurs sombres desseins sur des animaux innocents. S’ils ne les aiment pas, ils pourraient au moins épargner ces tourments aux jeunes maitres.