Ce fut une bonne surprise pour ce couple vivant dans la Nièvre lorsqu’ils ont reconnu, dans le Journal du Centre, leur chat, Mtisou, jeune Européen tigré, disparu depuis une longue année.
Ils avaient depuis longtemps abandonné les recherches, désespérant de le revoir. Ils avaient pourtant alerté les voisins et même la Mairie de leur ville, en vain.
Habitant la région depuis peu, ils ignoraient qu’il y existait une Fourrière. La Mairie pourtant aurait dû les prévenir.
Au coeur de l’hiver, en Janvier 2014, le chat qui s’était perdu, a été retrouvé seul, égaré et affamé. Echoué à la Fourrière et n’étant pas réclamé au bout d’une semaine, le chat fut transféré dans le Refuge de Thiernay, à la Fermeté. Le chat était bien tatoué mais pas au nom des propriétaires. Il était enregistré au nom de l’Association de Protection Animale où il avait été adopté. Cette dernière n’avait plus les coordonnées des adoptants. Seule indication : le chat s’appelle Mitsou.
Sa photo figure sur le site Internet du refuge dans la colonne “chats trouvés” mais personne ne se présente.
Depuis le pauvre Mitsou s’étiole, malheureux d’avoir perdu ses repères, rompu avec ses chères vieilles habitudes, loin de son territoire et de ses maitres. Il ne mange plus beaucoup, reste prostré et déprime. Il est devenu urgent de faire quelque chose.
Devant la situation, on décide de passer une annonce début Mai 2015 dans le Journal du Centre du Dimanche où il y a une rubrique intitulée “Pas si bête”, dans l’espoir de lui trouver une nouvelle famille.
C’est alors que ses anciens propriétaires le reconnaissent et se précipitent au Refuge chercher leur chat qui maintenant vit heureux chez lui avec son copain, Bandit, un vieux chien avec qui il s’entend très bien.
Tout est bien qui finit bien.
On peut pourtant regretter plusieurs négligences à l’origine du malheur de Mitsou. En effet, les services de la Mairie de la ville où habitent les propriétaires du chat auraient dû leur conseiller de se rendre à la Fourrière. D’autre part, l’Association qui avait placé le chat aurait dû garder les coordonnées des adoptants d’autant plus que le tatouage n’était pas fait en leur nom. Il est possible aussi que les propriétaires aient changé d’adresse sans prévenir l’Association. Dans leurs recherches, ils auraient dû penser à contacter l’Association au nom de laquelle le tatouage avait été fait.
Sans toutes ses négligences, Mitsou auraient réintégré son domicile beaucoup plus tôt, quelques jours après sa fugue et non plus d’un an après !
Bravo au Journal du Centre de Nevers pour sa rubrique "Pas si bête"" dans son edition du dimanche, journal que nous mettons au tableau d'honneur de Micetto. Nous aimerions voir une telle rubrique dans beaucoup d'autres journaux régionaux.