Bapaume, petite bourgade dans le Pas de Calais, de 4100 âmes, a été le théâtre d’une aventure peu banale, Vendredi 6 Février 2015.
Depuis quelques jours déjà, le chat de Fiona, dénommé Haribo, manquait à l’appel Ce n’était pas habituel pour lui de ne pas rentrer dans son logis de la rue Charmante car bien qu’encore jeune (il n’a pas un an), il n’est pas particulièrement fugueur. Fiona, inquiète, avait alerté les habitants du voisinage les informant de sa recherche. Or, vendredi 6 février, une voisine qui sortait son chien et qui avait été informée par Fiona de la disparition d’Haribo, a entendu des miaulements provenant d’un silo abandonné. Sympa, elle a immédiatement averti la mère de Fiona. La mère et la fille se sont précipitées dans le lieu indiqué qui est à proximité de leur maison et ont en effet entendu leur chat miauler désespérément du fonds d’un trou d’égout. Sans l’intervention de la voisine, jamais elles n’auraient eu l’idée de le chercher là. Très émues, elles ont appelé à la rescousse les pompiers qui sont arrivés sur les lieux rapidement.
L’opération de sauvetage n’a pas été très facile car il a fallu élargir le trou pour faire un carré de 50 cm. Un pompier, Kevin Coquel est descendu dans le puits à plus de 13 mètres.
Mais, au fonds du trou, il a trouvé deux chats, le satané Haribo recherché depuis plus de quatre jours et un matou inconnu, noir et blanc complètement apeuré. Les deux chats ont été remontés.
Haribo a refait surface à l’immense soulagement de ses maitresses qui n’ont eu de cesse de le cajoler à tel point qu’il en était ahuri. Quant à l’autre chat, sans doute éprouvé par son long séjour sous terre, il a filé sans demander son reste. On peut dire qu’il a eu de la chance car, si Haribo n’était pas tombé dans le puits, le pauvre minet y serait probablement resté. On dit qu’un train peut en cacher un autre. Nous disons qu’un chat peut en cacher un autre.
Cette histoire me rappelle un fait survenu lors d’une descente de la vallée blanche. Un skieur s’étant un peu écarté de son groupe, est tombé dans une crevasse (“une boite aux lettres”). Heureusement, son guide était équipé et lui a envoyé une échelle de corde. Quelle ne fut pas la surprise du groupe de voir arriver à la surface un autre skieur. Un miraculé, car skiant seul, personne ne l’avait vu tomber dans la “boite aux lettres” qui, sans la chute du deuxième skieur, aurait pu devenir pour lui “une boite aux lettres porte restante”.