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16/03/2024
Nous sommes au centre pénitentiaire du Nebraska, en plein centre des USA (capitale Lincoln, activité unique, la culture du maïs...).
Trois nouveaux détenus viennent d’arriver et ce à la satisfaction de tous, prisonniers et matons.
Deux, Nemo et Sarge, sont chez les hommes, un, Boots, est dans la partie féminine du pénitencier...
Il s’agit de chats. Le Sheriff du coin, qui a trente années de métier au compteur, il s’appelle Jerome Kramer, dit avoir constaté que dans les maisons de retraite et les endroits où sont soignés les handicapés, qui ont comme point commun avec la prison du Nebraska d’être des endroits fermés et où la dépression et le mal-être règnent en maîtres, la présence des chats est une bonne chose pour tout le monde.
Alors, l’idée lui est venue, quand un nouveau pénitencier a été construit, de modifier un peu les plans pour que l’on puisse y faire vivre des chats.
Et ça marche le feu, même les prisonniers les plus réticents au début sont devenus totalement accros aux chats...
D’ailleurs, la première sanction que fait peser le Shériff quand il se passe des trucs anormaux chez les prévenus est de leur retirer les chats.
Et le résultat est immédiat. Tout le monde se calme...
Bref, tout le monde est content dit le Sheriff, même les chats qui étaient errants et donc, selon la loi de l’Etat, auraient passé une partie de leur vie dans une cage avant d’être euthanasiés !
Par ailleurs, aucune maladie spécifique, aucune allergie n’a été signalée chez les prévenus en contact avec les chats ;
Et semble t’il, les moeurs au sein de la collectivité des prisonniers se sont beaucoup adoucies.
Voilà d’abord une belle histoire et qui va dans le sens de ce que préconise Micetto depuis sa création, la présence des chats avec leurs maîtres en maison de retraite ou dans les services hospitaliers de rééducation. Et peut-être même en taule, le problème est que les prisons françaises sont surpeuplées et probablement incapables de recevoir des chats qui calmeraient tout le monde...
En tous cas si c’est possible dans le Nebraska, ça doit l’être un peu chez nous...
Une conclusion... Ce connard de Colt, inventeur du six coups, avait dit, comme quoi les connards peuvent avoir de l’humour... « Dieu a fait les hommes, moi, je les ai rendus égaux... ».
Et le sheriff, héros du film, peut maintenant rétorquer que quand les malfrats ont fait usage du colt, le chat les rend humains...
Et paf dans la tronche de Samuel Colt, responsable de 10 000 meurtres par an aux USA !
Bien joué les chats !
La TV locale a tourné ce petit reportage, il faut comprendre l’américain parlé avec des noix dans la bouche, ça c’est là règle dans les états du centre des USA. La journaliste fait parler le sheriff sur son idée de faire entrer des chats dans la prison, on constate d’ailleurs que leur coloris naturel est rayé, à l’instar de celui des détenus. Amusant de voir ces prisonniers qui sont par définition des durs peigner les chats avec une douceur infinie, les faire jouer avec une boulette de papier, les caresser... C’est clair, ces chats ont apporté de la joie de vivre dans cet univers carcéral épouvantable, eux le décor ils s’en foutent, il ya partout des endroits pour aller se planquer et pioncer, et chaque fois qu’ils croisent un humain, c’est câlin assuré. Pas cher comme truc, sûrement plus efficace que les tonnes de calmants d’habitude donnés aux prisonniers, et éventuellement que les centaines de millions de dollars que coûte chaque révolte...
