Le quartier du Bronx à New York est tellement célèbre pour ses violences qu’il a donné lieu à une expression « c’est le Bronx ici », qui signifie que l’on est à la limite de la guerre civile.
C’est pourquoi on y a installé un paquet de caméras de vidéo surveillance.
C’est comme ça que la police du quartier a vu Ernesto Bailey mettre son chat dans une couverture, en pleine rue, faire couler dessus un liquide épais, puis flanquer le feu avec un briquet !
Pas de miracle, le chat est mort, et pas forcément en rigolant, le feu est quand même, on le sait depuis Jeanne d’Arc et cette saloperie d’Inquisition, le truc le plus douloureux au monde pour torturer ou pour mettre à mort.
Sauf que chez l’homme, si la famille avait les moyens, elle pouvait payer le bourreau pour qu’il étrangle le condamné avant de mettre le feu au brulot.
Ici rien de tout cela, l’acte dégueulasse en soi. L’animal chance de survie zéro, chance de ne pas souffrir zéro.
Bailey a prétendu que son chat l’avait agressé, il a d’ailleurs montré de nombreuses traces de griffes particulièrement profondes.
Quand il est rentré chez lui, le chat l’aurait attaqué, ainsi que son fils. Il l’aurait alors jeté contre un mur. Ce qui montre au minimum que ce monsieur entretenait avec son chat des rapports violents.
Il est possible aussi que le chat se soit défendu quand il s’est vu enfermer dans la couverture mortelle.
Bailey prétend ensuite avoir mis le chat dans un caddy de supermarché pour le porter dans la rue.
Selon les rapports de police, l’homme a reconnu les faits et a regretté son attitude.
Mais de toute façon, à supposer même que le chat, c’est rare, rarissime même, ait commencé par agresser l’homme, on ne voit aucune raison, à part la folie sadique, pour faire mourir un animal de façon aussi sauvage.
Il a été inculpé de cruauté aggravée sur un animal, acte de torture, incendie volontaire et attitude dangereuse vis-à-vis d’autrui, il est évidemment en tôle et les tribunaux américains ne rigolent pas du tout avec ce genre de crime.
Ce qui est bien c’est qu’aux USA le truc a fait un buzz énorme.
Cela empêchera t’il un autre dézingué de faire des trucs aussi dégueulasses ? Si l’on ne sauve qu’un seul chat de ce genre de pratique, cela vaudra déjà le coup…