Un drame qui aurait pu être bien plus grave, s’est déroulé dans la nuit du 1er au 2 Mars 2014, à Lourmarin, une commune du Vaucluse.
Un forcené, âgé de trente-deux ans, avait mis à la porte sa compagne et son fils pour rester retranché dans la maison, menaçant la terre entière de son fusil.
En crise pendant toute la nuit, l’homme n’a pas cédé malgré les tentatives de négociation engagées par des spécialistes appelés à la rescousse ainsi que les essais prodigués par les hommes du Peloton d’Intervention de la Gendarmerie d’Orange venus en renfort pour aider les gendarmes du Pertuis, déjà sur les lieux.
La situation était très tendue et semblait sans issue lorsqu’au matin, vers 7 heures, le chat a voulu sortir pour sa balade quotidienne ! L’homme, peut-être pas si mauvais que cela, lui a ouvert la porte. Mal lui en a pris. Les gendarmes ont pu l’interpeler et le maitriser. Il a été mis en garde à vue à la Gendarmerie de Cadenet. Une enquête est ouverte pour comprendre ce qui a pris à cet individu d’agir de la sorte. Pourquoi une telle crise ? Doit-il être considéré comme dangereux ? Peut-il s’en prendre à sa compagne et son enfant ? Doit-on le faire soigner ? Autant de questions qu’il faut élucider.
Parmi les commentateurs de ce fait divers, certains considèrent que le forcené a été trahi par son chat, devenu un "chat policier" pour l’occasion.
Mais c’est, à mon avis, une vision anthropomorphique de l’incident car je pense que le greffier n’avait rien à faire de tout ce remue-ménage, il voulait simplement vaquer à ses activités matinales.
Toujours est-il que grâce à lui, l’incident qui aurait pu très mal finir, a connu une issue pacifique. Voila comment un chat peut contribuer au rétablissement de l’ordre public. Le petit héros devrait bien être recruté comme gendarme à quatre-pattes. On a bien connu un greffier chef de gare au Japon, des chats bibliothécaires dans le Connecticut et en Russie, à quand le chat-gendarme ?