Déjà que « être une femme déprimée, c’est pas si facile… ». En plus, les scientifiques américains de l’Université du Michigan, après 10 années de tests sur des millions de personnes, révèlent que les chats mordent beaucoup plus les personnes déprimées et encore beaucoup plus les femmes déprimées…
C’est sûr qu’un truc comme ça, ça t’en bouche un coin, mais d’un autre côté ce n’est pas le genre de micro trottoir qui fait dire à tous les partis, un soir d’élection, qu’ils ont gagné, c’est une étude énorme et longue, des années !
Mais pourquoi Grosminet mord t’il Betty Boop quand elle ne trouve pas la vie en rose ?
Le problème, c’est que les gars du Michigan ont eu en main des chiffres quasi incontestables, mais aucune possibilité de sonder les chats sur leurs motivations !
« Why do you bite ? », alias « pourquoi tu mords ? », zéro réponse chez les greffiers.
Bon, sachant que les personnes souffrant de déprime ont souvent un amour immodéré pour les chats, on comprend déjà pourquoi il ya plus de chats chez les gens déprimés que chez les optimistes et donc plus de morsures.
Mais on n’a toujours pas répondu à la question.
Possible que quand on entre en déprime, non seulement le chat le sente, mais qu’en plus on adopte une attitude différente avec lui, on est tout le temps sur les nerfs, on l’engueule peut être plus que d’hab… Oui mais de là à se faire mordre, un chat engueulé se barre, il ne mord pas…
Autre hypothèse, on noie sa déprime dans un déluge d’affection pour son chat et, ça en revanche c’est connu, le chat aime les caresses… quand il en a envie, quand ça le gonfle, il peut devenir agressif.
Cette explication là me paraît évidente, je commence à bien connaître les chats, qui dans la même journée passent de la demande de câlin allant parfois jusqu’au harcèlement au refus total pouvant aller jusqu’à des signes d’énervement du genre agressifs…
Donc la réponse à cette enquête est que quand elle broie du noir, Betty Boop emmerde son chat à tout le temps vouloir lui faire des câlins et qu’en conséquence elle se fait mordre.
Rien de bien révolutionnaire cependant, sauf qu’une vraie morsure de chat, ils commencent toujours par faire semblant, peut faire très mal, elle peut s’infecter assez facilement parce qu’elle est profonde et pointue et donc c’est douloureux. Le stress plus le doigt qui fait la taille d’un concombre, ça fait beaucoup !
Les amerlos du Michigan University ont avancé un autre truc infiniment plus tordu, normal, si un mec de Micetto en savait autant qu’eux, ils seraient bons pour aller bosser sur de nouvelles lessives ou sur un PQ ultra fin, recherches essentielles certes, mais moins « fun » que les enquêtes sur les chats et les nanas qui ont le blues.
Donc, les gens qui dépriment ont plus de chats que les autres, OK. Donc, puisque l’on y trouve plus de chats, on y trouvera forcément aussi plus d’infections par la toxoplasmose, un virus dont Micetto a déjà parlé plusieurs fois.
Or, parmi les méfaits de la toxoplasmose, il y aurait certaines lésions cervicales qui pourraient entraîner… des périodes de déprime !
CQFD… Bravo chaps !
Moralité, si vous avez tendance à déprimer, ne prenez pas de chat.
Problème… ce que les dépressifs nient en premier… c’est justement la dépression !
On n’est pas sortis de l’auberge là.
On en reste donc à ce que l’on a déjà écrit.
N’emmerdez pas votre chat à vouloir le caresser à tous prix quand il n’en a pas envie !
« Do you read me? » (« C’est pigé? », John Wayne dans Le Massacre de Fort Apache).
Et vous pourrez alors chanter « I’ve got the right to sing the bluuuuuues » sans vous faire déchiqueter par le greffier! (Billie Holiday, alias Lady Day, sublime, j’en suis totalement… mordu !)