Le jugement du tribunal de Marseille qui a condamné un jeune lanceur de chat à un an de prison ferme, fait des émules jusqu’en Angleterre.
Pas plus tard que le 25 février 2014, un Tribunal de la banlieue de Manchester a condamné un ancien soldat, trente ans, nommé Anthony Delaney, à 18 semaines de prison ferme pour avoir tué à coups de pied, un malheureux chat qui avait été renversé par une voiture et gisait sur le macadam blessé mais vivant.
Des témoins ayant assisté à l’incident et vu l’homme taper sur le chat, ont fait venir des agents de la Société Protectrice des Animaux mais le chat est mort quelques minutes après leur arrivée. Les images de la caméra montrent l’ancien soldat assénant deux grands coups de pied au chat blessé et une action a été engagée contre le tortionnaire, ivre au moment des faits.
De plus en plus, la violence gratuite et aveugle envers un animal innocent et sans défense est considérée comme insupportable et répréhensible. Cette tendance et heureuse mais il y a encore fort à faire.
Tous les jours de nouveaux cas de torture de chats ou de chiens sont relatés sur le web et, malheureusement, il faudra que coule encore beaucoup d’eau sous les ponts pour changer les mentalités et qu’une prise de conscience apparaissent sur le fait que les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité et doivent être traités comme tels. Pour ma part, je regrette que M. Hollande ait refusé d’humaniser le statut des animaux dans le Code Civil. Il aurait été judicieux et logique d’harmoniser le Code Civil qui considèrent les animaux comme des biens meubles avec le Code Pénal qui prévoit des sanctions contre les tortionnaires d’animaux.