L’histoire se passe à Boston, aux USA, dans l’Etat du Massachusetts, une ville unique dans le pays, outre que c’est là que tout a commencé dans la révolte des Insurgents contre les godons, c’est une cité très artistique, très universitaire, très haut de gamme, avec son accent ultra-snob connu dans tout le pays.
D’ailleurs le mot « Boston » ne se prononce pas de la même façon si l’on en est originaire ou non…
Bon, en France, on connaît ça, entre le Ti zef de Brest, la langue d’Oc ou le Ch’ti, mais, à part peut-être dans les beaux quartiers de l’ouest parisien, l’accent haut de gamme c’est assez difficile à définir…
Boston, c’est comme ça, on n’y est pas comme les autres et on le fait savoir et entendre…
Qui plus est, on est en Nouvelle Angleterre et ceci porte à être toujours un peu en avance sur le reste des USA…
Un chat pas comme les autres va profiter de cette originalité de la ville…
Il s’appelle « Pickles », ce qui en anglais signifie une légume conservé dans le vinaigre, ce qui est délicieux. Mais l’ « English Humour » est toujours dévastateur, et le mot signifie aussi être dans le pétrin, coincé comme un cornichon dans son bocal en somme…
C’était le cas de ce chat géant, pesant plus de neuf kilos, mesurant un mètre de long, surnommé Catasaurus Rex, comme s’il s’agissait d’une revenant de ces espèces préhistoriques géantes, et dont personne ne voulait à la maison, un chat qui fait la taille d’un (gros !) chien n’intéresse pas grand monde…
Alors, il errait désespérément dans les rues, avec en plus de gros besoins en nourriture !
Et puis, un jeune couple de Boston a repéré le géant, l’a photographié, mis sur le net, et précisé qu’il cherchait un « home, big home »…
Andrew Milicia et sa « girl friend », Emily Zarvos, l’ont tout de suite aimé, façon coup de foudre, et adopté auprès de la société qui l’avait recueilli, la « Massachusetts Society for the Prevention of Cruelty to Animals ».
Voilà, « Pickles » est sorti de son bocal, il est heureux comme un greffier qui pionce, bouffe et fait des câlins… sur un divan à trois places quand même !
Et Boston a toujours une longueur d’avance, on y possède des chats de la taille d’un chien !