Il s’agit tout simplement d’un festival de courts métrages concernant le ou les chats.
C’est patronné par une marque de litière, il s’agit donc dans un premier temps de réaliser le court métrage et de l’envoyer à un jury.
Un court métrage doit durer moins longtemps qu’un long métrage, en France il est limité à 59 minutes.
Les films sélectionnés dans le cadre du Catdance festival tournent autour de cinq minutes.
Un jury d’experts en a sélectionné cinq, qui sont visibles sur youtube.
Nous avons vu « l’héritage », (Inheritance, les films sont évidemment en anglais, nous sommes aux USA) un vrai court métrage à scénario, un couple se retrouve avec plusieurs chats provenant de vieilles tantes qui claquent en même temps, un tournage tout en délicatesse, une bande son magnifique, un montage hyper bien vu mais… c’est une histoire humaine, les chats sont des pièces rapportées.
Le film « Dreams are real », alias «Les rêves sont réels », utilise des effets spéciaux dont j’aurais eu honte il y a quarante ans quand nous produisions nos premiers films en super huit… Une bande son inintéressante, bref, une merde.
« The clever cat » raconte l’histoire d’un chat qui met toute son intelligence au service d’une mission, piquer le poisson que la cuisinière est en train de prépare à la cuisine. On utilise énormément la caméra subjective, c'est-à-dire qu’elle est censée montrer ce que voient les yeux du chat, elle est à la place du chat…
Il y a quelques gags dignes des films de Tati, que je révère comme un maître, et qui ressemblent à certaines séquences de « Mon Oncle », chef d’œuvre. Mais voilà, il n’y a qu’un seul Tati, qui n’aurait sûrement pas mis en illustration musicale la nullité façon Charlot ajoutée au montage.
Mais bon, dans quarante ans, le mec qui filme sera cinéaste, on pourra se dire qu’on a vu ses débuts !
« A Feline Noir » est plus original, en noir et blanc, musique bien choisie façon polar, texte bien dit genre Humphrey Bogart, des plans de chats bien filmés mais… histoire zéro…
Très graphique, pas inintéressant.
Bref, celui qui devrait gagner par quatre à rien est un petit chaton, on raconte une histoire… de petit chaton qui découvre la vie, la cage pour les transports, l’arrivée au domicile, les étranges habitudes de ces hommes et surtout d’un vieux chien qui lui fait d’abord la gueule et finit par l’adopter.
Le texte est une horreur, dit par une petite fille, ceci pour amadouer le chaland, mais l’histoire est toute simple, bien filmée, les doutes du chaton sont un grand moment.
Apprendre la vie en trois minutes trente deux secondes, c’est un joli tour de force.
Le film s’appelle « Ricky », vous pouvez couper le son, et c’est magique.
Bon, dommage que tout ça se passe aux USA.
Il y a en France prés de huit millions de chats et autant de gens qui se prennent pour des cameramen ou des journalistes sur le net.
Dans le tas, il va bien y en avoir deux ou trois qui vont avoir du talent !
Tiens, on lance l’idée… Si une des marques de croquettes ou de litière accepte de financer le truc, on l’organise…
Chiche ?