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Torturer un chat à mort ne coûte pas cher...

Torturer un chat à mort ne coûte pas cher...

On est à Brissac-Quincé, dans le Maine et Loire, il semble que depuis de nombreuses années, les crimes les plus sordides aient lieu dans des endroits improbables, c’est encore le cas.
Bref, un restaurateur du coin, excédé des visites des chats errants qui gênaient ses clients, en a attrapé un, cela faisait des semaines qu’il criait à qui voulait l’entendre qu’il aurait sa peau et… il l’a eue !
Parce que non seulement, après l’avoir trappé dans un piège, il l’a mis en cage sans rien lui donner à bouffer, ce qui est déjà une infamie, mais en plus il l’a arrosé de produit de débouchage de canalisations, le truc, vous savez, on s’en met un chouia sur les mains par erreur et on chante ramona la main sous le robinet à grande eau…
Bref, le chat a vécu un martyr.
Les gens du restaurant ont dénoncé le tôlier, les gendarmes ont débarqué, libéré le chat, mais le verdict du véto a été sans appel,  irrécupérable, et il a dû euthanasier la pauvre bête.
Sans donner dans le « mémérisme» pleurnichard, il s’agit clairement et totalement d’un crime de sadique.
Le code pénal prévoit pour ce genre de sévices sur animaux une peine max de deux ans ferme et une amende de 20 000 €.
Le procès s’est tenu à Angers, en correctionnelle, la fondation « 30 millions d’amis » s’est portée partie civile, et les réquisitions du procureur ont été… quatre mois avec sursis et interdiction de posséder un animal pendant quatre ans…
L’affaire est en délibéré et sera jugée le 4 février 2014.
La partie civile trouve les réquisitions un peu faibles…
Cher procureur, vous faites partie d’une caste détestable. Je serais donc ravi de tester le truc, avec votre accord bien sûr, juste pour que vous sachiez de quoi il s’agit. Je vous propose donc de vous faire tomber quelques gouttes (juste sur le bout du doigt…, moi, je ne suis pas sadique) de déboucheur à base de soude caustique… Juste cinq minutes, vos réquisitions vont devenir beaucoup moins juridiques et beaucoup plus expertes.

Je sais que c’est un métier de dingue, avec des piles de dossiers effarantes à traiter en peu de temps. La Justice, faute de moyens, a toujours accablé la magistrature assise et debout d’affaires beaucoup trop nombreuses, avec donc des délais insensés pour faire dire le droit et ledit droit est souvent dit de traviole, pour cause d’urgence, ce qui encombre aussi les cours d’appel ! 

Mais quand même, un stage en conditions de vérité serait salutaire dans bien des cas ! 

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