Il faut sauver le chat Ramsès

Comment faire quand on habite l’Est de la France et qu’on veut sauver un chat errant à Saint-Brieuc, en Bretagne, à plus de 800 Km ?
C’est le début d’une belle histoire qui a mobilisé un couple de retraités de la petite ville de Saint-Avold. Marcel et Viviane Gorius sont connus pour leur amour pour les chats abandonnés qu’ils recueillent depuis trente ans.
C’est une voisine, Fabienne Armando, qui leur a parlé de Ramsès, chat persan roux, multirécidiviste de la fugue (ou de l’abandon..). Sur Internet, elle avait lu l’histoire de ce chat relatant ses déboires.
Errant et affamé, Ramsès a été recueilli par une femme ayant déjà en charge 35 chats et risquait pas moins que l’euthanasie, idée insupportable pour Marcel et Viviane.
Ceux-ci se mettent en tête de sauver à tout prix Ramsès mais, trop âgés pour aller le chercher à Saint-Brieuc, ils ne savent pas comment faire.
Fabienne Armando a décidé de les aider. Elle s’est adressée à 30 Millions d’amis qui lui a transmis les coordonnées de taxis pour animaux mais le coût de la course (500 €) n’est pas dans les moyens de notre couple de retraités.
Le temps presse.
C’est alors, que nos trois compères eurent l’idée de contacter la Presse et les mésaventures de Ramsès furent publiées dans le Républicain Lorrain du 5 janvier 2014. "En tout, plus de 2 500 personnes nous ont contactés. Nous avons reçu des appels téléphoniques, et certains nous ont même envoyé des chèques. " a déclaré Fabieenne.

Finalement, c’est une jeune fille, travaillant dans l’Enseignement, Julie, qui a pris le train pour Saint-Brieuc et a ramené Ramsès en Ile de France où Marcel et Vivianne sont venus le prendre. Les dons des internautes serviront à rembourser le billet de train de Julie.
Ramsès, à présent, se la coule douce chez eux. Est-ce parce qu’il a enfin trouvé le bonheur qu’il est devenu sage et gentil ? Tous les racontars le disant fugueur, mordeur et griffeur s’avèrent faux.
Ramsès est une crème de chat, câlin à souhait.
Marcel et Vivianne sont heureux avec leur nouveau compagnon. Mais ce qui leur a fait le plus de plaisir, c’est d’avoir trouvé autant de personnes qui approuvent leur passion pour les chats alors qu’ils avaient l’habitude d’essuyer des jugements réprobateurs. Ainsi que nous le relate le Républicain Lorrain, ils s’attendaient plutôt à ce qu’on leur dise : “Tout ça pour un chat ?”.
Souhaitons une longue vie à sacré Ramsès !