On connaissait les chats bibliothécaires aux Etats-Unis (Deway) et en Russie (Kouzya), ainsi qu’un chat Chef de Gare au Japon. A présent, nous sont présentés deux chats policiers en Corée du Sud.
Dans un commissariat de Séoul, on peut rencontrer Mango et Mango Kobun, tous deux roux et blancs, l’un étant le sosie de l’autre.
C’est un jeune homme qui a apporté au commissariat au mois de juin 2013 le petit Mango, alors âgé d’un mois seulement, tout juste sorti d’un benne à ordure.
Considéré comme un chat errant, le chaton risquait l’euthanasie.
Comme c’était impossible de retrouver le propriétaire, à supposer que le chaton ait appartenu à quelqu’un, un des officiers de Police a décidé de l’emmener chez le vétérinaire du coin.
Celui-ci lui a trouvé une tumeur à l’estomac. Il était devenu indispensable pour sa survie d’opérer le chaton qui commençait bien mal sa petite vie et le coût de l’intervention s’élevait à 500 000 won, soit près de 460 $. N’ayant pas cet argent, l’agent a décidé d’organiser une collecte auprès de son entourage. Le vétérinaire, de son côté, a consenti une remise conséquente sur les frais de l’intervention et Mango a pu être opéré et soigné. Maintenant , il se porte à merveille et ses problèmes de santé ne sont plus qu’un mauvais souvenir. En plus, Mango a un nouveau copain, appelé Mango Kobun, son sosie.
Mango Kobun, un petit SDF, errait autour du commissariat, famélique et maigre à en disparaitre. Pris en pitié par les policiers, il a été hébergé lui aussi au commissariat.
Ainsi, nos deux greffiers vivent leur vie au commissariat, allant et venant au gré de leur fantaisie, jouant avec les policiers, réclamant des caresses. L'histoire ne dit pas s’ils enregistrent les plaintes et mains courantes.
Après tout, il y a bien des chats dans les maisons de retraite, dans les bars à chats, dans des restaurants, pourquoi pas au commissariat ?
Une telle histoire semble contredire Jean Cocteau qui déclarait "Si je préfère les chats aux chiens, c’est parce qu’il n’y a pas de chat policier"