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La peur règne parmi les propriétaires de chats à Taulé

Chat effrayé.

La peur a envahi les possesseurs de chats de Taulé, bourgade du Finistère, suite à des disparitions inexpliquées de petits félins nous apprend le Télégramme.

Une vingtaine de chats perdus ont été signalés à la Gendarmerie et une trentaine de coups de téléphone ont été passés à la Mairie pour indiquer les pertes de chats.

Aurore, une jeune femme de Taulé, a perdu depuis six mois, trois de ses quatre chats. Elle est désespérée. Il ne lui reste plus qu’un, Velvet qui, du coup, n’a plus le droit de sortir.

Une autre Taulésienne, Nolwenn a perdu depuis le 3 mai 2013 son chat Apollon. Elle craint le pire pour son animal : a-t-il été enlevé ou donné à un laboratoire ? Est-il mort ?

Dernièrement, trois chats morts empoisonnés ont été retrouvés sans que l’on sache qui est à l’origine de ce méfait. Auparavant, c’était le cadavre d’un chat noir brulé au white spirit qui a été vu à l’entrée de la ville.

Dans les rues, sont placardées des affichettes posées par les maitres des chats perdus avec leur photo. Dans un café du centre, une douzaine de personne se sont réunies pour accrocher chacune une affiche avec la photo de son chat disparu. Il y avait tellement d’affiches qu’on aurait dit une décoration de fêtes.

La peur s’installe parmi les Taulésiens. Certains envisagent même de partir. D’autres cherchent le coupable et sont prêts à faire justice eux-mêmes s’il découvrent le pot-aux-roses.

Il y a des maniaques qui tuent les chats sans penser qu’en plus de faire du mal aux chats (ça, ils s’en foutent) ils causent une peine infinie aux maîtres qui attendent le retour de leur petit protégé pendant des jours. Les personnes âgées n’ont parfois plus d’autre compagnie que celle de leur chat et le leur enlever est cruel.

Il peut s’agir d’un détraqué ou d’un chasseur en mal de carton. D’autres pensent à des renards, mais alors quid des chats empoisonnés ou celui brulé au white spirit ?

Espérons que la police finira pour faire la lumière sur cette série de meurtres. Après tout, c’est leur boulot.

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