Une initiative interessante a été prise récemment par la municipalité d’une petite ville belge, Rixensart (21 300 habitants) située à 25 km de Bruxelles, dans le Brabant Wallon.
Se fondant sur la constatation qu’un couple de chats errants peut être à l’origine de 20 736 naissances de chatons en quatre ans seulement, la commune de Rixensart a lancé une campagne de sensibilisation auprés de la population de Rixensart pour la stérilisation de ses chats errants.
Il s’agit d’inciter les habitants de la ville à repérer les chats errants autour de chez eux pour qu’ils soient castrés ou opérés.
Pour ceux qui sont disposés à participer à cet effort, la première démarche à exécuter est de se procurer un “certificat de voisinage” et de le faire signer par trois voisins, ceci, afin de prouver que le chat repéré est bien un chat errant. Une fois, le document rempli, il convient de le remettre à l’agent municipal chargé de cette opération. Celui-ci prête en échange une cage-trappe, moyennant une caution de 25 €.
Il ne reste plus à l’habitant de bonne volonté que d’attraper le chat et de l’emmener chez un des vétérinaires qui ont accepté de se mobiliser pour l’opération afin qu’il opère le chat ou la chatte aux frais de la municipalité.
Une fois l’opération terminée et le chat remis en liberté, la cage est rendue et la caution ristournée. Toutefois, une somme de 10 € à titre de participation est retenue pour l’entretien et le remplacement des cages.
Cette experience est intéressante et meriterait d'etre imitée par d'autres villes car il est grandement préférable de recourir à la stérilisation plutôt qu’à l’éradication des chats errants comme le font, sans le dire évidement, certaines municipalités. Cependant, à notre avis, il faudrait motiver davantage les riverains plutôt que de leur demander 10 € de participation. On pourrait les faire participer à un concours par exemple, celui qui a attrapé le chat le plus beau ou le plus gros...
En effet, trapper des chats libres n’est pas si facile et demande beaucoup de patience. Nous sommes un peu sceptiques sur la bonne volonté nécessaire des habitants de la ville pour participer à cette tâche si une récompense n’est pas prévue.
Espérons que dans les jours qui viendront, les riverains seront plus attentifs aux chats qui déambulent dans leur quartier. Peut-être la satisfaction d’oeuvrer pour le bien des animaux est-elle un motif suffisant pour se joindre à cette mission de régulation de la population féline.
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