Bon, je n’entends point le Quebecois mais je l’adore. Les filles y sont sauvages et ont une façon de demander du feu qui, dans cette langue, le vieux « François » de l’époque de François (Premier…) est tellement prometteuse… Les gars y sont sympas tant qu’on ne parle pas de Hockey…
Les tribunaux d’Ottawa, il est vrai que l’on est ici en terre angloise, sont moins marrants que les filles de Montréal, ils viennent de condamner Napoléon à mort !
Une deuxième fois !
Salauds d’anglais, nous flinguer « Napo » une première fois, il l’avait quand même un peu cherché, depuis dix-sept ans qu’il les ruinait, il ne les battait pas, ces cochons de godons payaient les autres, Russes, Prussiens, Autrichiens, Vénitiens, Espagnols, Portugais pour se battre à leur place, et comme le petit tondu les mettait fanny à, chaque fois, les Anglais raquaient pour rien ! Et un max ! Bref, Napo, direction Sainte-Hélène, un peu d’arsenic parce que le loyer commençait à faire cher (de vrais radins ces angliches…) et hop, fini Napo.
Et le revoilà au Canada, que les mêmes rosbifs nous ont piqué, un peu avant Napo, sinon là encore ils en auraient encore pris une sévère, mais dans cette histoire là Napoléon c’est un chat, et un chat qui est devenu obèse parce que sa maîtresse, Madame Guylène Roy (une descendante de Français donc…) l’a tellement fait bouffer que le poids de son chat dépassait les 25 pounds (11 kilos), qu’il était « tout mêlé dans ses poils et sa marde » comme diraient mes potes de Montréal, et qu’il ne pouvait plus bouger, et, il avait douze ans, la SPA d'Otawa (Ottawa Humane Society) l’a euthanasié et a porté plainte contre Guylène. Et Guylène risque de se prendre 1000 dollars (canadiens, ça fait moins) d’amende et peut-être un mois de cabane…
Le tribunal doit rendre sa sentence le 27 juin 2013. Jugement que nous ne manquerons pas de relater.
Ce qui est incroyable c’est qu’en France, on condamne plutôt les maîtres qui laissent crever leurs animaux de faim !
Ce qui est incroyable aussi, c’est que le Canada, je l’ai vu, engraisse littéralement ses jeunes Indiens ! Un truc incroyable… D’abord, contrairement aux USA tout proches, qui ont fait des clodos de leurs « natives », le Canada a construit de beaux villages pour ses Indiens (et leur a piqué leurs terres quand elles regorgeaient de pétrole, ou formaient un bassin hydraulique qui, une fois barré, permet de fournir l’électricité à la ville de New York tout entière…). Ils emmènent les jeunes à l’école en bus spéciaux pour qu’ils parlent l’anglais et oublient leur langue maternelle, et au passage, chaque matin et chaque soir, les bus s’arrêtent dans une station service où l’on trouve un peu de tout et, c’est gratoche, les mômes se jettent sur les candy-bars et les bonbons… Et ils sont énormes à douze ans, comme Napo… Un indien obèse, ça ne pense qu’à bouffer et ça oublie sa terre et ses révoltes…
Bref, si t’engraisses un chat tu prends une amende, si t’engraisses un Indien tu prends une subvention !
Bon, c’est le cas de le dire, il y a donc au Canada, deux poids deux mesures… Câlice !
Bon, c’est chez les Anglais hein ! Dans la Province de Belle France, les Indiens font du sport et les chats sont heureux…
Euh… comme disait Raymond Devos, là, j’ai un doute…