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Le chat du 18…

Le chat du 18…

Un chat du Cher ? 

Un chat est effectivement un être cher, toujours. Il est parfois très cher quand il est dit « de race », ce terme abominable chez les hommes et si prisé chez les hommes qui gagnent des sous avec les animaux…
Et le Cher alors ? Département 18, dont Bourges est la préfecture, célèbre pour son printemps musical et pour son Palais Jacques Cœur, qui a appartenu à deux des plus grands voleurs de l’Histoire de France, le premier, la maison porte son nom, a été le grand argentier de Charles VII et lui prêtait à taux bien plus qu’usuraire de quoi bouter l’Anglois hors de France, ce qu’il fit en terminant victorieusement en 1453 une guerre qui avait duré 118 ans. L’autre voleur, c’est Colbert, contrôleur général des finances de Louis XIV, c’est tout dire… Mais le chat dans le Cher ? Il y en a, c’est comme la pomme dans la mixture des Tontons Flingueurs. Mais le nôtre n’a rien à voir avec tout ça.
Il est du Havre notre héros ! Pas du 18 alors ? Mais si ! Le havre est un port dont le nom est synonyme de paix. De Grâce aussi. Heureusement car au début, comme il a été fondé par François Premier, on l’appelait Franciscopolis ou encore Ville Françoise… Bon, Le Havre, c’est plus joli.
Dans son histoire, comme à Bourges, il y a eu des voleurs, on a un peu trafiqué l’ébène, comme à Bordeaux ou à Nantes… Des voleurs de vie et d’âmes…
Mais aujourd’hui, au Havre, on n’embarque plus d’esclaves mais des conteneurs.
Et le chat ? J’y viens. Il habite dans une maison du Havre du 3e étage du 151 rue de Paris, et le feu prend dans la cuisine. La proprio appelle les pompiers, qui arrivent, éteignent le feu mais le chat n’en est pas loin, de devenir feu… (Mort, du matin « fuit »…)

Une intervention des pompiers sauve un chat au Havre devenu depuis le Chat du 18

Et les pompiers, qui sont des mecs bien, au Havre comme ailleurs, ont essayé de sauver le chat, qui avait faillit expirer en inspirant des gaz de l’incendie.
Le capitaine des pompiers raconte…
« Nous avons descendu la pauvre bête en très mauvaise posture et nous l’avons installé sur un coffre à l’arrière d’un de nos véhicules. Nous avons bricolé une sorte de masque à l’aide d’un tube relié à notre bouteille d’oxygène afin de ré-oxygéner l’animal qui a repris ses esprits, peu à peu. » Sauvé par les pompiers ! Il mérite bien son surnom de chat du 18 ! Et puis grâce à lui, en racontant son histoire, on a un peu voyagé. Merci les pompiers !  

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