L'Union L'Ardennais nous relate dans son édition du Vendredi 10 mai 2013, la surprise de Cyril Girard qui lundi matin s'apprêtant à déposer des croquettes au Hameau Champenois prés du centre hospitalier rue Louise Auban-Moët à Epernay dans la Marne (51) découvre "un homme vêtu d'une combinaison blanche des pieds à la tête, à genoux, qui vaporisait quelque chose sous une voiture. " Etonné d'une telle attitude il constate que l'homme en combinaisons blanche asperge un chat réfugié sous la voiture. Choqué par un tel comportement vis a vis de ce pauvre chat, il en vient à s'en prendre à l'homme en question qui sans demander son reste s'en est allé reprendre sa camionnette sur lequel était écrit «Dératisation».
Intrigué, des explications ont alors été réclamées à Eric Vallée, directeur des services logistiques et économiques du centre hospitalier. Ce dernier dans un premier temps assure qu'aucune intervention n'avait été demandée. Mardi il est revenu sur cette première explication déclarant que c'était un traitement anti-puces qui était prodigué et ce à la demande de l'hôpital pour protéger les chats domestiques des résidents. « Mais en aucun cas un gazage », a t il tenu à préciser.
Curieusement, il s'avère qu'a notre connaissance il n'existe pas de produit en conditionnement vétérinaire qui soit destiné à traiter les chats des rues. Un vétérinaire interrogé à cet effet à déclaré: " avoir recours à des produits insecticides comme cela a paru être le cas , peut se révéler très toxiques pour les chats. De tels produits insecticides peuvent en effet entrainer des vomissements, des diarrhées, des convulsions et une mort dans d'atroces souffrances.
Ne serait plus simple et plus intelligent de traiter les chats des résidents de l'hôpital contre les puces.
Peut être finalement s'agit t il tout simplement d'une malheureuse initiative de la société de dératisation opérant pour l'hôpital.